Ouzbékistan
Notre premier pays de l’Asie centrale et probablement le plus différent. En songeant à cette grande traversée de l’Asie centrale, nous rêvons de grands espaces, de haut remparts montagneux, de steppes inhabitées, de peuples nomades à la culture équestre...nous rêvons d’isolement.
Mais ici, en Ouzbékistan, début de l’Asie centrale, ce sont des déserts et des champs de coton que nous allons traverser jusqu’à la ville mythique de Samarcande!
La légende raconte que Samarcande est tellement belle qu’Alexandre le grand n’aurait pas osé la raser lors de sa conquête. Nous avons hâte d’y être !
Mais ici, en Ouzbékistan, début de l’Asie centrale, ce sont des déserts et des champs de coton que nous allons traverser jusqu’à la ville mythique de Samarcande!
La légende raconte que Samarcande est tellement belle qu’Alexandre le grand n’aurait pas osé la raser lors de sa conquête. Nous avons hâte d’y être !
Bukhara
26-29 mai
Des kilomètres à travers le désert sous un soleil de plomb, épuisés, littéralement desséchés nous apercevons au loin des dômes couleur azur...quelques efforts supplémentaires à travers des ruelles sablonneuses et nous pénétrons dans une oasis: Bukhara.
Nous nous laissons guider par la musique traditionnelle jusqu’au cœur de la ville où le festival « soie et épices » bat son plein. Sur la place centrale, on danse, on chante, on rit, on sirote un thé à l’ombre d’un platane...il semble que l’austérité du désert n’ai été qu’un songe.
Les jours suivants, en s’éloignant un peu de la fête, on découvrira les premières merveilles de l’Ouzbékistan. Un minaret de terre cuite finement décoré, des Madrassas aux portes décorées de faïences bleues et aux sobres salles de lecture, une citadelle ocre et des ruelles étroites. Nous retrouvons les codes des arts de l’islam que nous avons appris à déchiffrer en Iran mais en même temps, c’est si différent.
Les bâtisses sont plus imposantes, les faïences cohabitent avec l’ocre des briques de terre cuite et une sorte d’élégance se dégage de se mariage de couleur et de matière.
Et puis, ici, en Ouzbékistan, les villes se dévoilent aussi depuis les toits d’une bâtisse...pour admirer les multiples dômes.
Des kilomètres à travers le désert sous un soleil de plomb, épuisés, littéralement desséchés nous apercevons au loin des dômes couleur azur...quelques efforts supplémentaires à travers des ruelles sablonneuses et nous pénétrons dans une oasis: Bukhara.
Nous nous laissons guider par la musique traditionnelle jusqu’au cœur de la ville où le festival « soie et épices » bat son plein. Sur la place centrale, on danse, on chante, on rit, on sirote un thé à l’ombre d’un platane...il semble que l’austérité du désert n’ai été qu’un songe.
Les jours suivants, en s’éloignant un peu de la fête, on découvrira les premières merveilles de l’Ouzbékistan. Un minaret de terre cuite finement décoré, des Madrassas aux portes décorées de faïences bleues et aux sobres salles de lecture, une citadelle ocre et des ruelles étroites. Nous retrouvons les codes des arts de l’islam que nous avons appris à déchiffrer en Iran mais en même temps, c’est si différent.
Les bâtisses sont plus imposantes, les faïences cohabitent avec l’ocre des briques de terre cuite et une sorte d’élégance se dégage de se mariage de couleur et de matière.
Et puis, ici, en Ouzbékistan, les villes se dévoilent aussi depuis les toits d’une bâtisse...pour admirer les multiples dômes.
Samarcande
31 mai - 3 juin 18
« Et maintenant, promène ton regard sur Samarcande! N’est elle pas reine de la terre? Fière, au dessus de toutes les villes, et dans ses mains leur destinées ? »
E.Allan Poe
Après le rustique caravansérail du col selim, les plus luxueux de la perse, après des kilomètres à travers un paysage désertique et poussiéreux, la mythique route de la soie nous amène à la plus célèbre des oasis; Samarcande !
Samarcande, ville qui fait tant rêver les imaginaires, ville associée à bien des légendes ... Exista-t-il vraiment un palais souterrain ? Omar Kahyam a-t-il vraiment initié l'ecriture des Robayat dans cette ville ?
Une certitude, Samarcande fut au cœur d'un immense empire, celui des Seldjoukides. Et sa légende, celle de sa beauté, colportée jusqu’à l’occident par les marchands de soie, éveille depuis longtemps les imaginaires.
Alors, traverser l'Ouzbekistan sans faire halte à Samarcande nous paraissait chose tout a fait impossible .
Après des kilomètres à traverser des étendues de sable et des champs de coton, comme probablement les marchands de la route de la soie, quelle fut pas notre surprise en arrivant sur la place du Registan !
Nous empruntons les mots d'Amin Malouf pour décrire cette place (sans l’ombre d’un doute) unique au monde.
« autour se dressent trois monuments, trois gigantesques ensembles, des tours, des coupoles, des portails, de hauts murs tout ornés de mosaïques minuscules. D’arabesques aux reflets d’or, d’améthystes, de turquoise et de laborieuses écritures. Tout est majestueux encore, mais les tours sont penchées... »
Comment mieux résumer Samarcande ? Oui tout est majestueux !
Et l’histoire n’ayant pas épargnée Samarcande, nous réalisons que l’immense mosquée BiBi, le Registan, les mausolées finement décorées sont finalement un bien maigre témoignage de la richesse d’une époque révolue.
Mais belle et bien, tout ici est majestueux et nous nous laissons embarquer encore une fois dans un voyage dans le temps...nous regretterons juste, qu’allant de madrassa en madrassa, nous ne puissions nous imprégner de l’ambiance studieuse des petites salles austères de lectures... les ouzbeks ayant envahis les lieux avec des échoppes à touristes...
« Et maintenant, promène ton regard sur Samarcande! N’est elle pas reine de la terre? Fière, au dessus de toutes les villes, et dans ses mains leur destinées ? »
E.Allan Poe
Après le rustique caravansérail du col selim, les plus luxueux de la perse, après des kilomètres à travers un paysage désertique et poussiéreux, la mythique route de la soie nous amène à la plus célèbre des oasis; Samarcande !
Samarcande, ville qui fait tant rêver les imaginaires, ville associée à bien des légendes ... Exista-t-il vraiment un palais souterrain ? Omar Kahyam a-t-il vraiment initié l'ecriture des Robayat dans cette ville ?
Une certitude, Samarcande fut au cœur d'un immense empire, celui des Seldjoukides. Et sa légende, celle de sa beauté, colportée jusqu’à l’occident par les marchands de soie, éveille depuis longtemps les imaginaires.
Alors, traverser l'Ouzbekistan sans faire halte à Samarcande nous paraissait chose tout a fait impossible .
Après des kilomètres à traverser des étendues de sable et des champs de coton, comme probablement les marchands de la route de la soie, quelle fut pas notre surprise en arrivant sur la place du Registan !
Nous empruntons les mots d'Amin Malouf pour décrire cette place (sans l’ombre d’un doute) unique au monde.
« autour se dressent trois monuments, trois gigantesques ensembles, des tours, des coupoles, des portails, de hauts murs tout ornés de mosaïques minuscules. D’arabesques aux reflets d’or, d’améthystes, de turquoise et de laborieuses écritures. Tout est majestueux encore, mais les tours sont penchées... »
Comment mieux résumer Samarcande ? Oui tout est majestueux !
Et l’histoire n’ayant pas épargnée Samarcande, nous réalisons que l’immense mosquée BiBi, le Registan, les mausolées finement décorées sont finalement un bien maigre témoignage de la richesse d’une époque révolue.
Mais belle et bien, tout ici est majestueux et nous nous laissons embarquer encore une fois dans un voyage dans le temps...nous regretterons juste, qu’allant de madrassa en madrassa, nous ne puissions nous imprégner de l’ambiance studieuse des petites salles austères de lectures... les ouzbeks ayant envahis les lieux avec des échoppes à touristes...
Ouzbékistan, petit séjour instructif
Avouons le, en Ouzbékistan, Tornado et Zebulon ont souffert sur des routes défoncées...et nous aussi nous avons souffert sous un soleil de plomb, à respirer sable et poussière, luttant contre un vent fort... Mais surtout avouons le, ici il n’y a rien à voir...un paysage désespérément aride et des lignes droites qui se confondent avec l’horizon.
Mais à notre plus grand bonheur, dans les campagnes, les ouzbeks se sont révélés des gens charmants, honnêtes et accueillants. Et, la encore, dans ces campagnes reculées, ce que nous garderons en mémoire c’est la générosité des fermiers, le goût d’une soupe ou d’un bol de lait partagé.
Évidemment, de l’Ouzbékistan ce sont les élégantes cités de Bukhara et Samarcande que nous garderons en mémoire avec les dômes azur, les hauts minarets, les madrassa finement décorées...
Mais de l’Ouzbékistan nous regretterons que les touristes soient obligés de payer 30 fois le prix des locaux pour accéder à ce patrimoine exceptionnel, de devoir relire a deux fois une addition, de toujours être sollicité pour acheter une babiole sans charme et peut-être même pas «made in Ouzbékistan ».
Bref nous regretterons que les ouzbeks des cités touristes confondent les touristes avec des billets de dollars...
Enfin, nous quittons ce pays que nous avons traverser rapidement, heureux d’avoir eu la chance de visiter Samarcande et Bukhara.
Mais à notre plus grand bonheur, dans les campagnes, les ouzbeks se sont révélés des gens charmants, honnêtes et accueillants. Et, la encore, dans ces campagnes reculées, ce que nous garderons en mémoire c’est la générosité des fermiers, le goût d’une soupe ou d’un bol de lait partagé.
Évidemment, de l’Ouzbékistan ce sont les élégantes cités de Bukhara et Samarcande que nous garderons en mémoire avec les dômes azur, les hauts minarets, les madrassa finement décorées...
Mais de l’Ouzbékistan nous regretterons que les touristes soient obligés de payer 30 fois le prix des locaux pour accéder à ce patrimoine exceptionnel, de devoir relire a deux fois une addition, de toujours être sollicité pour acheter une babiole sans charme et peut-être même pas «made in Ouzbékistan ».
Bref nous regretterons que les ouzbeks des cités touristes confondent les touristes avec des billets de dollars...
Enfin, nous quittons ce pays que nous avons traverser rapidement, heureux d’avoir eu la chance de visiter Samarcande et Bukhara.