Siddartha
Depuis Mahendranagar, c'est la région du Terrai que nous commençons à découvrir. Une région qui change peu des derniers jours passés en Inde, les rizières s'étendent sur des kilomètres et c'est seulement dans les quelques modestes villages que nous trouvons un peu de vie humaine.
Par rapport à l'Inde c'est un immense changement, nous avons l'impression d'être baigné dans une bulle de silence.
Notre première longue halte se fait à Lumbini, petit village où Siddartha est né.
Autour du lieu précis de sa naissance ( jardin sacré) , un ancien temple en ruine à visiter. Mais aussi Lumbini c' est en fait une sorte de cité interdite où tout les pays boudhistes sont venus construire un temple ou Stuppa en l'honneur de Boudha. Tous les commerces et habitations sont à l'extérieurs de le cité.
Nous nous offrons une parenthèse au calme visitant les divers temples en appréciant les diverses interpretations du boudhisme que le pays ont....
Aussi nous profitons de la proposition de Jupiter (gérant du lodge dans lequel nous nous sommes arrêtés) pour aller à la nuit tombante profiter du jardin sacré. C'est aussi pour nous l'occasion d'une immersion dans l'univers bouddhiste grâce au nombreusess explications de Jupiter. Initiation qui sera fort utile pour mieux comprendre les pays boudhistes que nous allons traverser...
Enfin, il nous initie à la médiation.... à ce moment là en ré-ouvrant les yeux, nous nous sentons privilégiés d'avoir pu méditer dans ce jardin sacré empreint de symboles à côté des Moines en robes safran.
Par rapport à l'Inde c'est un immense changement, nous avons l'impression d'être baigné dans une bulle de silence.
Notre première longue halte se fait à Lumbini, petit village où Siddartha est né.
Autour du lieu précis de sa naissance ( jardin sacré) , un ancien temple en ruine à visiter. Mais aussi Lumbini c' est en fait une sorte de cité interdite où tout les pays boudhistes sont venus construire un temple ou Stuppa en l'honneur de Boudha. Tous les commerces et habitations sont à l'extérieurs de le cité.
Nous nous offrons une parenthèse au calme visitant les divers temples en appréciant les diverses interpretations du boudhisme que le pays ont....
Aussi nous profitons de la proposition de Jupiter (gérant du lodge dans lequel nous nous sommes arrêtés) pour aller à la nuit tombante profiter du jardin sacré. C'est aussi pour nous l'occasion d'une immersion dans l'univers bouddhiste grâce au nombreusess explications de Jupiter. Initiation qui sera fort utile pour mieux comprendre les pays boudhistes que nous allons traverser...
Enfin, il nous initie à la médiation.... à ce moment là en ré-ouvrant les yeux, nous nous sentons privilégiés d'avoir pu méditer dans ce jardin sacré empreint de symboles à côté des Moines en robes safran.
De la plaine à la chaîne himalayenne
4 octobre, après cette pause spirituelle nous quittons Lumbini sachant que le soir nous dormirons en montagne. C'est sur la route qui rejoint Pokara puis enfin Kathmandu que l'on s'engage...
On comprend assez vite que sur les routes de montagne notre progression sera soumise aux aléas et notamment à la présence d'éboulis sur la route (ce qui nous contraint à attendre des heures que la route soit déblayée)
Dès notre arrivé à Tansen, nous retrouvons la fraîcheur et apercevons enfin les montagnes avec vue sur la chaîne des Annapurnas.
Après Tansen c'est depuis Pokhara que les Annapurnas ont fini de se devoiler à nos yeux Eblouis ayant l'impression que nous pourrions presque toucher ces neiges Eternelles . Enfin, c'est haut perché au village de Bandipur que nous admirons le Dhaulagiri, le Manaslu et le Langtang lirung, nous laissant bel et bien le sentiment de tourner une page en laissant les plaines népalaises derrière nous.
On comprend assez vite que sur les routes de montagne notre progression sera soumise aux aléas et notamment à la présence d'éboulis sur la route (ce qui nous contraint à attendre des heures que la route soit déblayée)
Dès notre arrivé à Tansen, nous retrouvons la fraîcheur et apercevons enfin les montagnes avec vue sur la chaîne des Annapurnas.
Après Tansen c'est depuis Pokhara que les Annapurnas ont fini de se devoiler à nos yeux Eblouis ayant l'impression que nous pourrions presque toucher ces neiges Eternelles . Enfin, c'est haut perché au village de Bandipur que nous admirons le Dhaulagiri, le Manaslu et le Langtang lirung, nous laissant bel et bien le sentiment de tourner une page en laissant les plaines népalaises derrière nous.
Un rêve se réalise, coloré par la réalité
Rejoindre Katmandou depuis New Dehli était un rêve, le 11 octobre après un dernier col, ce rêve devient une réalité. En effet partir de la trépidante capitale indienne pour rejoindre la douce et calme capitale népalaise, qui est aussi synonyme d’Alpinisme, est un rêve de longue date bercé d’un certain nombre d’imaginaires liés à la culture hindouiste et bouddhiste, au fourmillement du continent indien et à la fascination des hauts sommets népalais.
Rêver c’est bien mais la réalité a aussi nuancé ce rêve avec la poussière des routes népalaises, les kilomètres de camions bloqués sur le dernier col que nous avons dépassé sur nos vélos au prix d’un gymkhana bien éprouvant et le brouhaha incessant de Katmandou qui est finalement loin de la ville sereine et calme que nous avions imaginé.
Mais la réalité a surtout coloré ce rêve avec les couleurs des Saris, les marbres immaculés de Agra, les ocres des fascinants sommets du Ladakh, le pourpre des offrandes de Rishikesh, les dégradés des rizières du terrai népalais, les nuances de rouge des temples de Lumbini et de Bandipur pour finir par la blancheur de la chaîne himalayenne.
Rêver c’est bien mais la réalité a aussi nuancé ce rêve avec la poussière des routes népalaises, les kilomètres de camions bloqués sur le dernier col que nous avons dépassé sur nos vélos au prix d’un gymkhana bien éprouvant et le brouhaha incessant de Katmandou qui est finalement loin de la ville sereine et calme que nous avions imaginé.
Mais la réalité a surtout coloré ce rêve avec les couleurs des Saris, les marbres immaculés de Agra, les ocres des fascinants sommets du Ladakh, le pourpre des offrandes de Rishikesh, les dégradés des rizières du terrai népalais, les nuances de rouge des temples de Lumbini et de Bandipur pour finir par la blancheur de la chaîne himalayenne.
Des sacs voyageurs
Lorsque nous avons commencé à passer nos soirées autour d’une carte du monde, très vite est venue l’idée d’interrompre temporairement notre itinéraire à vélo pour une parenthèse montagne et alpinisme au Népal et en Nouvelle-Zélande.
Mais la liste des envies s’allongeant c’est aussi la liste des affaires nécessaires qui s’allongeait alors que nos sacoches ne s’agrandissent pas miraculeusement...
Il nous faut donc faire acheminer nos affaires de montagne... Un vrai casse-tête !!!
Ayant passé bien des heures sur internet ( beaucoup trop) et après des devis complètement délirants de la part de DHL, TNT, etc nous rencontrons par chance Jessica et Foued ( travaillant à l’agence MBE Mail Box) qui pendant que nous pédalons autour du globe, s’occupent de nos 2 sacs de matériel pour les acheminer à Katmandou, Singapour puis en Nouvelle-Zélande.
Donc c’est grâce à eux que nous voilà prêts pour notre trekking au Sagarmatha National Park et que nous pourrons tenter l’ascension de Imja Tsé.
Un immense merci à tous les deux pour leur professionnalisme et leur bonne humeur! Il nous reste donc plus qu’à espèrer que la météo ne nous jouera pas de mauvais tour.
Mais la liste des envies s’allongeant c’est aussi la liste des affaires nécessaires qui s’allongeait alors que nos sacoches ne s’agrandissent pas miraculeusement...
Il nous faut donc faire acheminer nos affaires de montagne... Un vrai casse-tête !!!
Ayant passé bien des heures sur internet ( beaucoup trop) et après des devis complètement délirants de la part de DHL, TNT, etc nous rencontrons par chance Jessica et Foued ( travaillant à l’agence MBE Mail Box) qui pendant que nous pédalons autour du globe, s’occupent de nos 2 sacs de matériel pour les acheminer à Katmandou, Singapour puis en Nouvelle-Zélande.
Donc c’est grâce à eux que nous voilà prêts pour notre trekking au Sagarmatha National Park et que nous pourrons tenter l’ascension de Imja Tsé.
Un immense merci à tous les deux pour leur professionnalisme et leur bonne humeur! Il nous reste donc plus qu’à espèrer que la météo ne nous jouera pas de mauvais tour.
...troquerons vélo contre sac à dos
Première date dans notre agenda ...Le 14 octobre nous devons rejoindre katmandou pour y rejoindre Surraj qui nous a aidé à organiser un trek de 3 semaines dans le Sagarmatha national park.
Kathmandu, au cœur du Bouddhisme
Comme tous les étrangers nous avions décidé de poser nos sacoches dans le quartier de Thamel. Au premier abord, Kathmandu nous a paru bruyante et poussiéreuse et à moins de vouloir devenir expert en contrefaçon North face Thamel a bien peu d'intéret. Mais il suffit de s’éloigner pour que les petites ruelles dévoilent bien des choses. Il est surprenant de voir des Monastères et des Stupas cachés dans des cours intérieures ou en plein milieu d'un carrefour. Puis allant de découverte en découverte, c'est le quartier du Durbar Square qui dévoile de somptueux monastères et Palaces. Malheureusement, tous ces édifices gardent la trace du séisme de 2015 : les murs sont éventrés et les monastères ont des airs de tour de Pise. C'est un sentiment de tristesse qui nous étreind à la vue de ce patrimoine qui ne sera surement jamais restauré tant la tâche est immense et complexe ...
Puis nos pérégrinations nous emmènent au Temple de Pashupatinath où l'atmosphère est au recueillement puisque c'est là que ce font tout au long du jour les crémations. Le fleuve sacré Bagmati est un peu ce que le Gange est au Indiens, le dernier voyage dans cette vie là (bien sur il y aura la réincarnation selon les boudhistes).
Puis traversant la colline il y a l'immense Stupa de Bodhnath où les drapeaux et les moulins à prières exaucent nos vœux. Il y a donc deux visages à Kathmandu : Moderne avec tous ses défauts; Spirituelle, sage et silencieuse.
Puis nos pérégrinations nous emmènent au Temple de Pashupatinath où l'atmosphère est au recueillement puisque c'est là que ce font tout au long du jour les crémations. Le fleuve sacré Bagmati est un peu ce que le Gange est au Indiens, le dernier voyage dans cette vie là (bien sur il y aura la réincarnation selon les boudhistes).
Puis traversant la colline il y a l'immense Stupa de Bodhnath où les drapeaux et les moulins à prières exaucent nos vœux. Il y a donc deux visages à Kathmandu : Moderne avec tous ses défauts; Spirituelle, sage et silencieuse.
Pérégrination autour du Mont Everest
Ce sont sous les bons auspices que nous commençons notre trek. A Namché Bazar, nous avons la chance d'assister à une lecture de Mantras par le Lama du monastère. C’est encore, epoustoufflés de la vitesse à laquelle se recitent les Mantras et intrigués par les innombrables gestes que le Lama aura exécuté tout au long de sa récitation, que nous recevons sa bénédiction. Nous devons avouer que nous ne savons trop quoi en penser, mais pour Karma (notre Sherpa), cette bénédiction est la guarantie que nous aurons de la chance, une belle météo et du succès dans notre ascension. C' est donc le cœur léger que l'on s'enfonce dans les vallées montagneuses nous menant à des cols de hautes altitudes. Effectivement, une bonne étoile semble veiller à ce qu’il n’y ai pas de nuages nous gâcheant la vue sur le Cho Yu, le Lohtse, l'Everest , l' Amma Dablam et les autres sommets majestueux du haut de leur 8000 m. Allant de Lodge en lodge, ce sont aussi les belles rencontres que nous enchaînons notamment celle de l’américain vadrouilleur, de Djamel et Catherine avec qui nous iront au sommet de KallaPathar et Daniel et Kristina avec qui nous partagerons l’ascension de l’Island Peak.
Est ce du à la petite cordelette rouge que le Lama nous a mis autour du cou ?
Et puis il y a aussi Karma qui partage son experience des ascensions de l'Everest, du Makalu et autres 8000. Pour nous qui sommes alpinistes ces récits sont fascinants et c’est avec une certaine émotion que l’on s’approche de la tristement célèbre Ice Fall...
Mais ces montagnes sont aussi le théatre d'un spectacle moins glorieux. Sur les sentiers ce ne ont pas que des sourires insouciants que nous croisons. Il y a une réalité que l’on ne peut ignorer ni taire: celle des porteurs qui ploient sous leur charge ainsi que toutes les bêtes (Yaks, Jorkeys, Mules) sur-exploitées à la limite de la maltraitance.
Est ce du à la petite cordelette rouge que le Lama nous a mis autour du cou ?
Et puis il y a aussi Karma qui partage son experience des ascensions de l'Everest, du Makalu et autres 8000. Pour nous qui sommes alpinistes ces récits sont fascinants et c’est avec une certaine émotion que l’on s’approche de la tristement célèbre Ice Fall...
Mais ces montagnes sont aussi le théatre d'un spectacle moins glorieux. Sur les sentiers ce ne ont pas que des sourires insouciants que nous croisons. Il y a une réalité que l’on ne peut ignorer ni taire: celle des porteurs qui ploient sous leur charge ainsi que toutes les bêtes (Yaks, Jorkeys, Mules) sur-exploitées à la limite de la maltraitance.
Island Peak- 6198m
28 octobre, 17 heure, la neige se met à blanchir les tentes du camp de base...et ce jusqu’à 23 heures.
29 octobre, 1h30, c’est dans cette ambiance hivernale que l’on se prépare et prenons un bon thé chaud pour tromper le froid.
2 heure, les autres cordées sont parties depuis une heure déjà (ou plus même), c’est après la cohue et dans le calme que nous commençons l’ascension sur un sentier recouvert de 30 cm de neige fraîche.
Nous commençons en compagnie de Daniel, que Kristina a laissé partir seul, soufrante de maux de tête (liés à l’altitude). Dans la douceur de la nuit, nous commençons par rattraper les autres cordées et les dépasser. Le moment que nous attendons arrive: plus aucune loupiote devant nous (en dehors de celle de Daniel qui pris un peu d’avance), l’obscurité nous encercle offrant la vue sur le ciel étoilé. Seul le bruit de nos pas crissant dans la neige et le bruit de nos souffles troublent le silence.
La nuit semble nous appartenir!
5 heure, à l’heure la plus froide de la nuit, le vent se lève me gelant les mains (dixit claire). Anticipant ce moment, j’avais prévu 2 chaufferettes à glisser dans mes moufles...Mais la technologie étant capricieuse (cela vous étonne??) il me faut me rendre à l’évidence il me faut compter uniquement sur moi...il me reste donc à oublier la morsure du froid, le soleil ne fera son office que vers 8 heure du matin.
Peu après, une crevasse béante qu’il nous faut franchir sur une échelle; une première pour nous! Depuis la lèvre de la crevasse, on peu admirer le fond bleuté de la crevasse à plusieurs mètres en dessous de nous. Mais chose surprenante, une fois sur l’échelle, l’attention accrue pour poser nos crampons en équilibre sur 2 barreaux, nous franchissons la crevasse sans plus apercevoir le vide et de fond de la crevasse.
6 heure, de là nous attaquons l’ascension finale sur les cordes fixes. À la dernière longueur, on échange nos impressions avec Daniel qui attaque déjà la descente en rappel. On se félicite et se donne rendez-vous au camp de base pour un bon thé chaud....
Enfin, le sommet d’où l’on peut admirer ces océans de glaces qui nous entourent. À ce moment là, les efforts et le froid s’oublient instantanément; c’est le bonheur d’avoir atteint ce sommet à deux qui nous grise.
Reste plus que la descente, qui sera un peu laborieuse puisque nous prenons sous notre aile un chinois aguart sous l’effet de l’altitude.
Quand enfin nous rejoignons le camp de base, ce sont les sourires de Daniel et Kristina que nous retrouvons, une bien jolie manière de conclure cette belle nuit bien remplie.
29 octobre, 1h30, c’est dans cette ambiance hivernale que l’on se prépare et prenons un bon thé chaud pour tromper le froid.
2 heure, les autres cordées sont parties depuis une heure déjà (ou plus même), c’est après la cohue et dans le calme que nous commençons l’ascension sur un sentier recouvert de 30 cm de neige fraîche.
Nous commençons en compagnie de Daniel, que Kristina a laissé partir seul, soufrante de maux de tête (liés à l’altitude). Dans la douceur de la nuit, nous commençons par rattraper les autres cordées et les dépasser. Le moment que nous attendons arrive: plus aucune loupiote devant nous (en dehors de celle de Daniel qui pris un peu d’avance), l’obscurité nous encercle offrant la vue sur le ciel étoilé. Seul le bruit de nos pas crissant dans la neige et le bruit de nos souffles troublent le silence.
La nuit semble nous appartenir!
5 heure, à l’heure la plus froide de la nuit, le vent se lève me gelant les mains (dixit claire). Anticipant ce moment, j’avais prévu 2 chaufferettes à glisser dans mes moufles...Mais la technologie étant capricieuse (cela vous étonne??) il me faut me rendre à l’évidence il me faut compter uniquement sur moi...il me reste donc à oublier la morsure du froid, le soleil ne fera son office que vers 8 heure du matin.
Peu après, une crevasse béante qu’il nous faut franchir sur une échelle; une première pour nous! Depuis la lèvre de la crevasse, on peu admirer le fond bleuté de la crevasse à plusieurs mètres en dessous de nous. Mais chose surprenante, une fois sur l’échelle, l’attention accrue pour poser nos crampons en équilibre sur 2 barreaux, nous franchissons la crevasse sans plus apercevoir le vide et de fond de la crevasse.
6 heure, de là nous attaquons l’ascension finale sur les cordes fixes. À la dernière longueur, on échange nos impressions avec Daniel qui attaque déjà la descente en rappel. On se félicite et se donne rendez-vous au camp de base pour un bon thé chaud....
Enfin, le sommet d’où l’on peut admirer ces océans de glaces qui nous entourent. À ce moment là, les efforts et le froid s’oublient instantanément; c’est le bonheur d’avoir atteint ce sommet à deux qui nous grise.
Reste plus que la descente, qui sera un peu laborieuse puisque nous prenons sous notre aile un chinois aguart sous l’effet de l’altitude.
Quand enfin nous rejoignons le camp de base, ce sont les sourires de Daniel et Kristina que nous retrouvons, une bien jolie manière de conclure cette belle nuit bien remplie.
Le Népal, immense Starbuck de la montagne?
Traversant des kilomètres de rizières (région du Terrai) en direction des montagnes, dans la continuité de l’Inde, nous espérions faire de belles rencontres. C’est malheureusement une réalité toute différente que nous avons découvert. Les Népalais se sont avérés bien moins intéressés par les échanges avec des étrangers que par notre porte-monnaie qu’ils imaginent « trop » garni. Nombres d’arnaques qu’il nous a fallu déjouer, ne serait ce que pour acheter quelques fruits! D’autre part, la population masculine du Terrai s’est aussi avérée bien machiste, les autorisant à porter sur l’étrangère des regards obscènes et bien inappropriés...
Puis se rapprochant de Pokhara, Katmandou puis ensuite les montagnes, le Népal a montré un tout autre visage. Là les touristes sont au contraire accueillis les bras ouverts, avec le sourire bienveillant et carnassier des businessman...
Dans ce monde là, tout devient simple: tout comme au Starbuck où vous pouvez choisir votre café parmi 1001 « flavor », il en est de même dans les agences de trekking. On ne vous opposera aucune limite, vous serez libre de « commander » votre trek, ascension avec toutes sortes d’options....
Mais ne vous trompez pas, tout cela n’est que pure démarche marchande. Une fois dans les montagnes, vous pourrez observer que toutes ces agences de trekking sont de connivence avec les lodges qui n’ont cure de votre bien être. Tant que vous êtes prêt à payer votre thé 10 fois le prix...
Bien sûr les réglementations Népalaises (qui changent étrangement tous les jours) et le traffic des permis d’ascension s’assurent que les touristes ne puissent s’échapper de ce système!
Et autour de cette grande entreprise mercantile, il y a les porteurs sur exploités: ou est donc passé la pesée pour vérifier qu’ils ne prennent pas des charges supérieures au 20 kg réglementaires ?? Sans parler du fait que certains e sont encore que des enfants!
Puis il y a aussi les bêtes que l’on charge au delà de l’entendement: sur les sentiers vous verrez des bêtes en mauvais état, les cuirs quasiment jusqu’au sang (sciée par les sangles d’arnachement) que l’on fait avancer tant bien que mal par jet de pierre....
Évidemment il ne faut nier que le Népal dispose d’un patrimoine culturel fabuleux et de montagnes majestueuses, mais la montagne n’est-elle pas le temple de la liberté et de l’adéquation avec la nature?
Alors sommes nous prêts à faire de la montagne coûte que coûte, et entretenir cette montagne qui s’apparente à un immense Starbuck?
Probablement pas...
Puis se rapprochant de Pokhara, Katmandou puis ensuite les montagnes, le Népal a montré un tout autre visage. Là les touristes sont au contraire accueillis les bras ouverts, avec le sourire bienveillant et carnassier des businessman...
Dans ce monde là, tout devient simple: tout comme au Starbuck où vous pouvez choisir votre café parmi 1001 « flavor », il en est de même dans les agences de trekking. On ne vous opposera aucune limite, vous serez libre de « commander » votre trek, ascension avec toutes sortes d’options....
Mais ne vous trompez pas, tout cela n’est que pure démarche marchande. Une fois dans les montagnes, vous pourrez observer que toutes ces agences de trekking sont de connivence avec les lodges qui n’ont cure de votre bien être. Tant que vous êtes prêt à payer votre thé 10 fois le prix...
Bien sûr les réglementations Népalaises (qui changent étrangement tous les jours) et le traffic des permis d’ascension s’assurent que les touristes ne puissent s’échapper de ce système!
Et autour de cette grande entreprise mercantile, il y a les porteurs sur exploités: ou est donc passé la pesée pour vérifier qu’ils ne prennent pas des charges supérieures au 20 kg réglementaires ?? Sans parler du fait que certains e sont encore que des enfants!
Puis il y a aussi les bêtes que l’on charge au delà de l’entendement: sur les sentiers vous verrez des bêtes en mauvais état, les cuirs quasiment jusqu’au sang (sciée par les sangles d’arnachement) que l’on fait avancer tant bien que mal par jet de pierre....
Évidemment il ne faut nier que le Népal dispose d’un patrimoine culturel fabuleux et de montagnes majestueuses, mais la montagne n’est-elle pas le temple de la liberté et de l’adéquation avec la nature?
Alors sommes nous prêts à faire de la montagne coûte que coûte, et entretenir cette montagne qui s’apparente à un immense Starbuck?
Probablement pas...