Frontières capricieuses
8 novembre
Dans notre imaginaire, nous avions envisagé de repartir de Katmandou à vélo...re-rentrer en Inde à nouveau pour y traverser la région du Sikkim et enfin atteindre la frontière terrestre Indo Birmane à Tamu. Mais les événements politique récents et la triste situation des Royingas fait que ce poste frontière a été fermé (pour endiguer cet exode souhaité par l’armée birmane?)
Nous avons cherché un peu partout des solutions, malgré les informations officielles des ambassades, certaines agences de voyage propose de vous aider à franchir cette frontière contre un permis spécial qui se monnaie à 1200 dollars par personne. Au delà que cela est complètement déraisonnable (financièrement) nous avons eu la chance de croiser des touristes qui ont malheureusement expérimenté la chose....Ils ont surtout gagné d’être bloqué 15 jours à la frontière....Bref nous sommes bien obligé de nous avouer vaincu par l’administration et nous revoyons un peu notre parcours. Nous sommes donc repartis de Katmandou en avion direction Bangkok, de là on sillonnera la région du Nord de la Thaïlande pour rejoindre le poste frontière de Maé Sot (ayant déjà l’accord de la Birmanie pour franchir ce poste frontière).
Dans notre imaginaire, nous avions envisagé de repartir de Katmandou à vélo...re-rentrer en Inde à nouveau pour y traverser la région du Sikkim et enfin atteindre la frontière terrestre Indo Birmane à Tamu. Mais les événements politique récents et la triste situation des Royingas fait que ce poste frontière a été fermé (pour endiguer cet exode souhaité par l’armée birmane?)
Nous avons cherché un peu partout des solutions, malgré les informations officielles des ambassades, certaines agences de voyage propose de vous aider à franchir cette frontière contre un permis spécial qui se monnaie à 1200 dollars par personne. Au delà que cela est complètement déraisonnable (financièrement) nous avons eu la chance de croiser des touristes qui ont malheureusement expérimenté la chose....Ils ont surtout gagné d’être bloqué 15 jours à la frontière....Bref nous sommes bien obligé de nous avouer vaincu par l’administration et nous revoyons un peu notre parcours. Nous sommes donc repartis de Katmandou en avion direction Bangkok, de là on sillonnera la région du Nord de la Thaïlande pour rejoindre le poste frontière de Maé Sot (ayant déjà l’accord de la Birmanie pour franchir ce poste frontière).
Thailande; Au Nord ...le silence et les sourires
8-16 novembre
En quittant Bangkok, la saison des pluies ayant fait son œuvre, c' est au milieu des eaux que nous nous frayons notre chemin. Sur des petites routes on longe, des marchés devenus flottants, des temples rendus inaccessibles par les eaux, des maisons heureusement perchées sur pilotis ... la route devenant la seule bande de terre non-immergée. A l'approche de Ayutthaya, l'horizontalité des eaux laisse place à la verticalité des Prangs des monastères qui dominent la ville. Puis, enfin l’horizon cesse de s’évaporer à l’infini, et ce sont les remparts montagneux qui s’élèvent devant nous en direction du Nord. C’est avec enthousiasme que nous voyons la monotonie des routes plates et roulantes se briser à l’ approche de Mae Sot.
Mais, après la symphonie des klaxonnes que nous avons vécu en Inde, et suite à le cacophonie des routes Nepalaises, c’est le silence qui entoure ces petites routes qui nous frappe le plus et dont on se délecte.
Et surtout c’est le sourire des Thaïlandais qui nous a accompagné de Bangkok jusqu'à la frontière Birmane. Bien des "saluts" se sont fait entendre depuis les champs ou rizières que de petits geste d'encouragement depuis leur scooter, voiture ou camions.. et que de sourire à chacune de nos haltes dans le marché où bien dans les petites gargotes de villages... Les Thaïlandais nous donne aussi une jolie leçon de vie, les coups dur ne se vive pas dans l’indifférence générale. En effet sur le dernier tronçon de route, asphyxié par la poussière des travaux (bien inopportuns), nous voilà spontanément secourus par un couple de Thaïlandais qui se refuse à nous laisser rejoindre Maé Sot dans ce calvaire de gravas et de poussière. Un sacré coup de pouce, et une belle rencontre qui se poursuit le lendemain en visitant avec Nigel la ville et ses alentours à vélo... nous donnant l'opportunité de discuter sans tabou de la situation des refugiés birmans ...
Cette belle rencontre illustre bien la gentillesse et les sourires des Thaïlandais!
En quittant Bangkok, la saison des pluies ayant fait son œuvre, c' est au milieu des eaux que nous nous frayons notre chemin. Sur des petites routes on longe, des marchés devenus flottants, des temples rendus inaccessibles par les eaux, des maisons heureusement perchées sur pilotis ... la route devenant la seule bande de terre non-immergée. A l'approche de Ayutthaya, l'horizontalité des eaux laisse place à la verticalité des Prangs des monastères qui dominent la ville. Puis, enfin l’horizon cesse de s’évaporer à l’infini, et ce sont les remparts montagneux qui s’élèvent devant nous en direction du Nord. C’est avec enthousiasme que nous voyons la monotonie des routes plates et roulantes se briser à l’ approche de Mae Sot.
Mais, après la symphonie des klaxonnes que nous avons vécu en Inde, et suite à le cacophonie des routes Nepalaises, c’est le silence qui entoure ces petites routes qui nous frappe le plus et dont on se délecte.
Et surtout c’est le sourire des Thaïlandais qui nous a accompagné de Bangkok jusqu'à la frontière Birmane. Bien des "saluts" se sont fait entendre depuis les champs ou rizières que de petits geste d'encouragement depuis leur scooter, voiture ou camions.. et que de sourire à chacune de nos haltes dans le marché où bien dans les petites gargotes de villages... Les Thaïlandais nous donne aussi une jolie leçon de vie, les coups dur ne se vive pas dans l’indifférence générale. En effet sur le dernier tronçon de route, asphyxié par la poussière des travaux (bien inopportuns), nous voilà spontanément secourus par un couple de Thaïlandais qui se refuse à nous laisser rejoindre Maé Sot dans ce calvaire de gravas et de poussière. Un sacré coup de pouce, et une belle rencontre qui se poursuit le lendemain en visitant avec Nigel la ville et ses alentours à vélo... nous donnant l'opportunité de discuter sans tabou de la situation des refugiés birmans ...
Cette belle rencontre illustre bien la gentillesse et les sourires des Thaïlandais!
Un pont pour changer d’univers
17 novembre
De l'autre coté du pont, à quelques coups de pédales, la Birmanie enfin s'ouvre à nous. Après avoir respectueusement ecouté l'hymne national, certains douaniers birmans estampillent nos passeports pendant que d'autres essayent nos selles de velo; nous laissant enfin entrer dans la petite ville de Myawaddi.
Le silence de la Thailande laisse place à l'agitation des vendeurs de fruits, le bruit des klaxons, l'appel des hauts parleurs des vendeurs de billets de loterie et le salut des birmans amusés par nos vélos.
Mais après avoir franchit le pont de l’amitié c’est surtout une couleur, une odeur et une récitation que nous découvrons...
Jaune; le jaune clair des dessins sur le visage que se font les hommes, femmes et enfants. Le jaune or des stupas qui brillent depuis le sommet des montagnes et qui rend les monastères tel de petits coffrets d’orfèvrerie protégeant des Boudhas dorés.
L’odeur âcre du poisson séché, que les birmans utilisent abondamment dans leur cuisine, embaume tous les villages bien que loin de la mer.
La récitation que les Moines birmans partagent depuis des hauts-parleurs sur-puissants tout au long de la journée ...et même la nuit nous amenant à regretter le festival Dasai qui nous avait tenu réveillés pendant 10 nuits alors que Vishnu combattait les créatures diaboliques. Mais à notre immense soulagement, Vishnu avait terrassé tous ces démons lors de la dixième nuit laissant le silence reprendre ses droits sur les nuits suivantes. Ici nous comprendrons vite que profiter de l’hospitalité des Moines sera au prix du silence.
Enfin, tout comme en Thaïlande, c’est le sourire et la gentillesse des gens qui nous fait instantanément aimer cette nouvelle destination.
De l'autre coté du pont, à quelques coups de pédales, la Birmanie enfin s'ouvre à nous. Après avoir respectueusement ecouté l'hymne national, certains douaniers birmans estampillent nos passeports pendant que d'autres essayent nos selles de velo; nous laissant enfin entrer dans la petite ville de Myawaddi.
Le silence de la Thailande laisse place à l'agitation des vendeurs de fruits, le bruit des klaxons, l'appel des hauts parleurs des vendeurs de billets de loterie et le salut des birmans amusés par nos vélos.
Mais après avoir franchit le pont de l’amitié c’est surtout une couleur, une odeur et une récitation que nous découvrons...
Jaune; le jaune clair des dessins sur le visage que se font les hommes, femmes et enfants. Le jaune or des stupas qui brillent depuis le sommet des montagnes et qui rend les monastères tel de petits coffrets d’orfèvrerie protégeant des Boudhas dorés.
L’odeur âcre du poisson séché, que les birmans utilisent abondamment dans leur cuisine, embaume tous les villages bien que loin de la mer.
La récitation que les Moines birmans partagent depuis des hauts-parleurs sur-puissants tout au long de la journée ...et même la nuit nous amenant à regretter le festival Dasai qui nous avait tenu réveillés pendant 10 nuits alors que Vishnu combattait les créatures diaboliques. Mais à notre immense soulagement, Vishnu avait terrassé tous ces démons lors de la dixième nuit laissant le silence reprendre ses droits sur les nuits suivantes. Ici nous comprendrons vite que profiter de l’hospitalité des Moines sera au prix du silence.
Enfin, tout comme en Thaïlande, c’est le sourire et la gentillesse des gens qui nous fait instantanément aimer cette nouvelle destination.
Un voyage dans le temps
17 novembre- 3 décembre
En entrant en Birmanie, ce n’est pas uniquement la Thaïlande que nous avons laissé derrière nous mais aussi le 21 ieme siècle. Dans le sud, les villages que nous traversons au fil des kilomètres semblent même ignorer l’existence de la vie moderne: les maisons sont construites en feuilles de bambou tressées, la douche est en fait le puit commun partagé entre les villageois, l’électricité est une denrée rare et incertaine...les smartphones n’ont pas encore envahis le quotidien des villageois! Puis, après avoir traversé des régions montagneuses isolées et dépourvues de tout confort, nous arrivons au lac Inle où le temps semble s’être cristallisé le siècle précédent. Les pêcheurs, en équilibre sur leur barque, ramant à l’aide d’une jambe, jettent élégamment leur filet, les villageois vont de maison en maison en barque u rythme lent de rame et les agriculteurs assis dans leur barque cultivent leur potagers au rythme du clapoti des vagues. Ici, le rythme effréné de nos vies modernes paraît une fable. Puis, nous enfonçant un peu plus au nord et après avoir franchit un dernier rempart montagneux nous voilà Pyin Oo Lwin en pleine époque coloniale. Les maisons de feuilles tressées sont remplacées par l’architecture anglo-saxonne et la jungle laisse place à un jardin botanique où les massifs de fleurs sont taillés au millimètre, la pelouse coupée à la hauteur d’un Green de golf. Puis, notre petite excursion dans les temps passés prend brusquement fin lorsque nous entrons dans Mandalay. Au delà du Palais royal et de quelques monastères rutilants qui témoignent encore des temps passés glorieux, Mandalay dévoilent aussi ce qu’il y a de plus triste dans les grandes villes modernes : des bidon-villes...
En entrant en Birmanie, ce n’est pas uniquement la Thaïlande que nous avons laissé derrière nous mais aussi le 21 ieme siècle. Dans le sud, les villages que nous traversons au fil des kilomètres semblent même ignorer l’existence de la vie moderne: les maisons sont construites en feuilles de bambou tressées, la douche est en fait le puit commun partagé entre les villageois, l’électricité est une denrée rare et incertaine...les smartphones n’ont pas encore envahis le quotidien des villageois! Puis, après avoir traversé des régions montagneuses isolées et dépourvues de tout confort, nous arrivons au lac Inle où le temps semble s’être cristallisé le siècle précédent. Les pêcheurs, en équilibre sur leur barque, ramant à l’aide d’une jambe, jettent élégamment leur filet, les villageois vont de maison en maison en barque u rythme lent de rame et les agriculteurs assis dans leur barque cultivent leur potagers au rythme du clapoti des vagues. Ici, le rythme effréné de nos vies modernes paraît une fable. Puis, nous enfonçant un peu plus au nord et après avoir franchit un dernier rempart montagneux nous voilà Pyin Oo Lwin en pleine époque coloniale. Les maisons de feuilles tressées sont remplacées par l’architecture anglo-saxonne et la jungle laisse place à un jardin botanique où les massifs de fleurs sont taillés au millimètre, la pelouse coupée à la hauteur d’un Green de golf. Puis, notre petite excursion dans les temps passés prend brusquement fin lorsque nous entrons dans Mandalay. Au delà du Palais royal et de quelques monastères rutilants qui témoignent encore des temps passés glorieux, Mandalay dévoilent aussi ce qu’il y a de plus triste dans les grandes villes modernes : des bidon-villes...
Birmanie interdite
En Birmanie, les étrangers ne sont ni sensés dormir à la belle étoile, ni être hébergés ailleurs que dans une pension officielle. Mais comme toute règle a une exception, hors des zones touristiques (dépourvues de pensions officielle) les monastères, les écoles ou même les habitants seront heureux de recevoir des étrangers à la condition que la police donne son aval. Donc plutôt que de se faire débusquer par la police suite à Une tentative de camping sauvage, nous décidons de jouer le jeu... Fort de notre traversée dans le sud où l’option monastère avait été assez simple à mettre en pratique, c’est sans inquiétude aucune que nous nous engageons dans une traversée montagneuse au nord du lac Inle (où il est évident que nous ne trouverons aucun hébergement officiel). Ce jour là, nous franchissons un certain nombre de barrages militaires sous le regard amusé des militaires...alors à la nuit tombée c’est sans grande inquiétude que nous nous invitons dans une famille ouvrière! Mais lorsque nos hôtes vont au poste de police déclarer notre présence, c’est un refus catégorique: la zone n’est pas sécurisée, la police ne veut pas d’étrangers ici!! Alors que le lendemain nous avons 120 km pour rejoindre la prochaine ville autorisée aux étrangers, la police veut nous ramener 60 km en arrière dans la première ville hors de la zone militarisée. Suite à discussion et tenant compte que nous nous déplaçons à vélo, nous sommes finalement autorisés à dormir dans ce village à la condition de changer d’hôtes afin de dormir dans une maison juste à côté du poste de police. Enfin la police nous rappelle que les touristes n’ont rien à faire dans cette zone militarisée et qu’il nous faut absolument en sortir le lendemain ! L’instruction a le mérite d’être claire, ceci dit, malgré notre bourde bien involontaire (la carte des zones militaires n’étant pas vraiment diffusées) nous garderons un beau souvenir de nos divers hôtes et de la personne qui aura gentillement aidé à la traduction de nos échanges avec les policiers.
Bagan; plaine aux milles Boudhas
3-5 décembre
L’évocation du nom Birmanie était pour nous profondément associé à une image: celle d’une plaine où l’on peut y admirer stupas et temples à perte de vue. Bien que nous avons eu l’impression de troqué la Birmanie authentique ,que nous avions découverte les semaines précédentes pour une plaine de touristes, nous avons été intrigué par ce site que l’on sillonne à vélo de temples en temples sur des petits chemins de terre. L’architecture imposante des monastères, les innombrables fresques et statues représentants Boudha sont de beaux témoignages de l’époque glorieuse des royaumes Birmans.
Puis le soir, perché à l’étage supérieur d’un stupa, nous avons savouré notre privilège d’observer le soleil couchant sur la plaine.... l’image que nous avions au fond de notre imaginaire devenant furtivement, le temps du dernier éclat de soleil, une réalité.
L’évocation du nom Birmanie était pour nous profondément associé à une image: celle d’une plaine où l’on peut y admirer stupas et temples à perte de vue. Bien que nous avons eu l’impression de troqué la Birmanie authentique ,que nous avions découverte les semaines précédentes pour une plaine de touristes, nous avons été intrigué par ce site que l’on sillonne à vélo de temples en temples sur des petits chemins de terre. L’architecture imposante des monastères, les innombrables fresques et statues représentants Boudha sont de beaux témoignages de l’époque glorieuse des royaumes Birmans.
Puis le soir, perché à l’étage supérieur d’un stupa, nous avons savouré notre privilège d’observer le soleil couchant sur la plaine.... l’image que nous avions au fond de notre imaginaire devenant furtivement, le temps du dernier éclat de soleil, une réalité.
Yangon; une belle surprise
6-8 décembre
Il faut bien avouer que nous avons eu quelques hésitations à aller à Yangon, par crainte que ce ne soit en fait qu’une grande ville hyperactive et sans charme. Nous n’omettons pas que pour rentrer dans la ville, nous traverserons sur nos vélos « sur-équipés » des bidons-villes sur plusieurs kilomètres, mais admettons que notre curiosité aura eu raison de notre scepticisme, nous avons finalement découvert une ville calme et avec un charme désuèt. Les birmans s’étant re-approprié l’ancien quartier colonial, on peut s’amuser à la vue des petites échoppes locales au pied de façade d’architecture européennes. Ne pas venir à Yangon nous aurait aussi privé de la visite du monastère shwedagon qui est époustouflant et par sa taille et par la démesure des dorures et joailleries...
Et puis au delà des visites culturelles, nous avons aussi pu constater que Yangon est une ville bouillonnante de vie où il semble faire « bon vivre ».
Il faut bien avouer que nous avons eu quelques hésitations à aller à Yangon, par crainte que ce ne soit en fait qu’une grande ville hyperactive et sans charme. Nous n’omettons pas que pour rentrer dans la ville, nous traverserons sur nos vélos « sur-équipés » des bidons-villes sur plusieurs kilomètres, mais admettons que notre curiosité aura eu raison de notre scepticisme, nous avons finalement découvert une ville calme et avec un charme désuèt. Les birmans s’étant re-approprié l’ancien quartier colonial, on peut s’amuser à la vue des petites échoppes locales au pied de façade d’architecture européennes. Ne pas venir à Yangon nous aurait aussi privé de la visite du monastère shwedagon qui est époustouflant et par sa taille et par la démesure des dorures et joailleries...
Et puis au delà des visites culturelles, nous avons aussi pu constater que Yangon est une ville bouillonnante de vie où il semble faire « bon vivre ».
Birmanie; pays mystérieux
10 Décembre
Au petit matin, sur une petite barque de fortune, nous quittons la Birmanie en traversant l’estuaire de Victoria point. Tout d’abord, alors que nous savions que nous y serions confrontés en Inde, cela a été une réelle surprise que de voir autant de misère en Birmanie. Ceci dit, après 4 semaines passées à sillonner le pays, nous ne savons toujours pas quel adjectifs résument le mieux ce pays. Fascinant, Contradictoire, Strict et Chaleureux à la fois. Fascinant par les nombreux temples et ces innombrables icônes de Boudhas au style typique de Bagan affichant ce sourire résolument serein et énigmatique. Contradictoire par le fait que les Birmans vivant bien simplement (ou malheureusement dans une extrême pauvreté parfois) tolèrent ces moines (tous équipés d’iPhone6) qui font la quête afin de combler leur propre besoin mais aussi pour s’enrichir en revendant une partie des dons. N’est-il pas étrange de constater que le peuple vie plus chichement que tout ces moines? Nous avons aussi été surpris de l’immense richesse qui émane des temples (ornés d’or et de pierres précieuses) alors que les villages manquent ne serait-ce que d’électricité. Strict, par le fait qu’en Birmanie l’armée qui « gouverne» le pays dicte encore un nombre certains d’interdits et veille à ce que les étrangers ne découvrent qu’une facette du pays... Chaleureux, par les innombrables attentions et cadeaux des Birmans...et c’est probablement ce que l’on retiendra le plus de ce pays. Spontanément, nous nous sommes vu offert des fruits, du café, des biscuits, des repas, le gîte... et ceci pour le plaisir de discuter un peu avec des étrangers, par souci que nous apprécions la Birmanie et profitions de notre séjour. L’hospitalité sous sa plus belle forme! C’est définitivement cette leçon de vie que nous souhaitons garder dans nos bagages et que nous essayerons d’appliquer quand de retour en France ce sera à notre tour d’endosser le rôle d’hôte. |
De retour en Thailande
11 décembre
Ayant un rendez-vous à Singapour, c’est à la Thaïlande du Sud que l’on s’attaque
Affaire à suivre 😎😉
Ayant un rendez-vous à Singapour, c’est à la Thaïlande du Sud que l’on s’attaque
Affaire à suivre 😎😉
Thailande; au Sud...les plages paradisiaques ou pas...
10- 19 décembre
C’est à Ranong, petite ville côtière, que nous commençons à longer la côte ouest thalandaise, avec il faut l'avouer quelques inquiétudes sur ce que nous allions y découvrir. Benoîtement, nous nous imaginions pédaler sur une route longeant la mer...En réalité nous avons pédalé sur une route nous offrant la vue sur les panneaux des nombreux resorts qui longent la mer sans apercevoir la mer. Alors prenant notre courage à deux mains nous nous aventurons dans un petit village à touristes pour enfin voir la mer. Certes, ce jour là, nous réussissons à nous offrir un bain dans la mer Andaman, mais ce jour là nous ne savons plus vraiment dans quel pays nous sommes tellement ces infrastructures de bord de plage sont dénuées de charme...Ne nous avouant pas complètement vaincu, nous tenterons notre chance à Krabi. Sur des petites routes sillonnant entre les formations karstiqueoù nous reprenons espoir, malheureusement une fois rendu à Krabi nous ferons le même constat!
Venant de Birmanie, où tout est simplicité et authenticité notre jugement a probablement été rendu plus sévère, mais définitivement la Thaïlande des plages et du farniente ce n’est pas notre tasse de thé!
C’est à Ranong, petite ville côtière, que nous commençons à longer la côte ouest thalandaise, avec il faut l'avouer quelques inquiétudes sur ce que nous allions y découvrir. Benoîtement, nous nous imaginions pédaler sur une route longeant la mer...En réalité nous avons pédalé sur une route nous offrant la vue sur les panneaux des nombreux resorts qui longent la mer sans apercevoir la mer. Alors prenant notre courage à deux mains nous nous aventurons dans un petit village à touristes pour enfin voir la mer. Certes, ce jour là, nous réussissons à nous offrir un bain dans la mer Andaman, mais ce jour là nous ne savons plus vraiment dans quel pays nous sommes tellement ces infrastructures de bord de plage sont dénuées de charme...Ne nous avouant pas complètement vaincu, nous tenterons notre chance à Krabi. Sur des petites routes sillonnant entre les formations karstiqueoù nous reprenons espoir, malheureusement une fois rendu à Krabi nous ferons le même constat!
Venant de Birmanie, où tout est simplicité et authenticité notre jugement a probablement été rendu plus sévère, mais définitivement la Thaïlande des plages et du farniente ce n’est pas notre tasse de thé!
Thailande, deux pays en un!
En Thailande, comme partout ailleurs, il y a le nord et il y a le sud .
Nous qui n'avions pas prévu de visiter cette partie là de la Thailande, avons finalement été séduits par le Nord. En effet au nord nous avons savouré le silence des rizières, admiré les Wats (temples), nous nous sommes imprégnés de la culture locale en se perdant dans les marchés locaux où les crapauds semblaient résolus à leur triste sort et enfin en dehors des chiens hargneux nous avons fait de très belles rencontres. Le nord fut réellement une très jolie surprise! Malheureusement, au Sud, ce fut un autre histoire! Les Wats ont laissé leur place aux "resorts", les marchés locaux ont presque tous disparus au profit des restaurants pour occidentaux, l'hospitalité thailandaise à fait place à leur sens marchand et enfin une reatité difficile à ignorer, le tourisme sexuel... Au final, nous avons l'impression d'avoir visiter deux pays différents... ETRANGE ! |