Arrivés en terre Kiwi
9-11 janvier
Après plusieurs mois d’itinérance en Asie, c’est avec enthousiasme que nous arrivons en Nouvelle-Zélande. Pendant sept semaines nous allons pédaler d’est en ouest, pour rejoindre le Sud puis d’ouest en est pour rejoindre l’île du nord...Et tout ceci avec l’espoir de croiser sur notre route quelques kiwis et qui sait peut-être quelques Elfes cachés au milieu de la montagne.
Après notre pause à Singapour, notre périple commence à Christchurch petite ville paisible au flegme anglo-saxon. La pluie, nous incitera à flâner entre musée national, Art gallery et jolies ruelles d’architecture bien anglaise.
Zebulon et Tornado, trépignant pour découvrir les routes de ce nouveau continent, nous prenons la route à la première éclaircie en direction de la côte Ouest.
Après plusieurs mois d’itinérance en Asie, c’est avec enthousiasme que nous arrivons en Nouvelle-Zélande. Pendant sept semaines nous allons pédaler d’est en ouest, pour rejoindre le Sud puis d’ouest en est pour rejoindre l’île du nord...Et tout ceci avec l’espoir de croiser sur notre route quelques kiwis et qui sait peut-être quelques Elfes cachés au milieu de la montagne.
Après notre pause à Singapour, notre périple commence à Christchurch petite ville paisible au flegme anglo-saxon. La pluie, nous incitera à flâner entre musée national, Art gallery et jolies ruelles d’architecture bien anglaise.
Zebulon et Tornado, trépignant pour découvrir les routes de ce nouveau continent, nous prenons la route à la première éclaircie en direction de la côte Ouest.
Cote Ouest; l’eau sous toutes ses formes
12-22 janvier
Depuis Christchurch, empruntant les pentes escarpées de « Athur Pass », où nous retrouvons avec bonheur l’odeur des épicéas, nous voilà en route pour la côte Ouest. À peine le col franchit, les épicéas disparaissent laissant place aux superbes gorges d Otira puis à de belles vallées cultivées qui nous permettront de rejoindre la Mer de Tasmanie. Nous voilà enfin sur la côte ouest où le vert des pâturages borde le bleu de la mer et les écumes des vagues. Les habitations se raréfient et c’est au milieu d’une végétation dense telle une forêt tropicale que nous allons vers le Sud. Pendant ces journées là, la bruine donnant une air mystérieux au fougères arborescentes, nous guettons les elfes et les lutins qui pourraient bien jaillir de cette forêt humide.
Alors enfin la pluie laissant place au soleil, nous retrouvons l’eau sous la forme de beaux glaciers bleutés et de leurs torrents gris blanc. Après les glaciers, la côte ouest nous réservera encore de magnifiques vues sur la mer de Tasmanie avec des criques aux eaux pures et turquoises.
Enfin, c’est encore sous la bruine que nous quittons la côte ouest en franchissant le col de Haast. Nous serons vite saisis par le changement soudain de végétation, par la sécheresse de la région de Wanaka où nous retrouvons l’eau sous forme d’immenses lacs au bleu profond.
Depuis Christchurch, empruntant les pentes escarpées de « Athur Pass », où nous retrouvons avec bonheur l’odeur des épicéas, nous voilà en route pour la côte Ouest. À peine le col franchit, les épicéas disparaissent laissant place aux superbes gorges d Otira puis à de belles vallées cultivées qui nous permettront de rejoindre la Mer de Tasmanie. Nous voilà enfin sur la côte ouest où le vert des pâturages borde le bleu de la mer et les écumes des vagues. Les habitations se raréfient et c’est au milieu d’une végétation dense telle une forêt tropicale que nous allons vers le Sud. Pendant ces journées là, la bruine donnant une air mystérieux au fougères arborescentes, nous guettons les elfes et les lutins qui pourraient bien jaillir de cette forêt humide.
Alors enfin la pluie laissant place au soleil, nous retrouvons l’eau sous la forme de beaux glaciers bleutés et de leurs torrents gris blanc. Après les glaciers, la côte ouest nous réservera encore de magnifiques vues sur la mer de Tasmanie avec des criques aux eaux pures et turquoises.
Enfin, c’est encore sous la bruine que nous quittons la côte ouest en franchissant le col de Haast. Nous serons vite saisis par le changement soudain de végétation, par la sécheresse de la région de Wanaka où nous retrouvons l’eau sous forme d’immenses lacs au bleu profond.
Des lacs et des fjords
22-25 janvier
Quittant la côte ouest, entre les vallons arides, ce sont de très grands lacs que nous découvrons en rejoignant Wanaka puis ensuite Queenstown. Tout d’abord nous cèdons à l’invitation du Lac de Wanaka et ses petites criques sauvages et isolées pour une première journée de repos que nous achèverons en dégustant un excellent « fish and chips » en compagnie de Sophie et Éric, copains cyclistes rencontrés quelques jours auparavant. La vie étant faite de curieux hasard, ce soir là Julie (une collègue de Claire) étant elle aussi à Wanaka se joint au festin. Sur la route qui relie Wanaka et Queenstown, nous franchissons le plus haut col du pays et traversons de tout petits villages aux maisonnettes en bois où le temps semble s’être arrêté. Puis après avoir longer le beau et immense lac de Queenstown, un petit air de saint tropez.
Depuis Queenstown, la région des fjords étant toute proche, nous décidons de troquer nos vélo contre un beau navire. Voguant dans le fjord de Milford, c’est l’impression d’être bien petit, fragile au pieds de falaises qui nous dominent de plusieurs centaines de mètres et au bruit assourdissant des cascades. Puis tout à coup le silence, et l’immensité, rien à l’horizon, nous voilà à voguer sur la mer de Tasmanie.
Quittant la côte ouest, entre les vallons arides, ce sont de très grands lacs que nous découvrons en rejoignant Wanaka puis ensuite Queenstown. Tout d’abord nous cèdons à l’invitation du Lac de Wanaka et ses petites criques sauvages et isolées pour une première journée de repos que nous achèverons en dégustant un excellent « fish and chips » en compagnie de Sophie et Éric, copains cyclistes rencontrés quelques jours auparavant. La vie étant faite de curieux hasard, ce soir là Julie (une collègue de Claire) étant elle aussi à Wanaka se joint au festin. Sur la route qui relie Wanaka et Queenstown, nous franchissons le plus haut col du pays et traversons de tout petits villages aux maisonnettes en bois où le temps semble s’être arrêté. Puis après avoir longer le beau et immense lac de Queenstown, un petit air de saint tropez.
Depuis Queenstown, la région des fjords étant toute proche, nous décidons de troquer nos vélo contre un beau navire. Voguant dans le fjord de Milford, c’est l’impression d’être bien petit, fragile au pieds de falaises qui nous dominent de plusieurs centaines de mètres et au bruit assourdissant des cascades. Puis tout à coup le silence, et l’immensité, rien à l’horizon, nous voilà à voguer sur la mer de Tasmanie.
Majestueux Mont Cook
25-31 janvier
Queenstown, après un dernier petit déjeuner avec Sophie et Eric, nos chemins se separent ... Il est temps de se dire au-revoir tout en se donnant rendez-vous dans quelques mois en France quelque part entre Grenoble et Chambery. Admirant une derniere fois le lac, nous partageons notre scone avec les mouettes de la jetée de Queenstown avant de se diriger vers le Mont Cook. Qui n'a jamais rêvé de faire du vélo sur un pont de singe? Laissant derrière nous le gorges de Kawarau, c’est avec gourmandise que nous traversons les vergers de Bannobuck. Les vergers laissent petit à petit place à des vallons dénués d’arbres et où l’herbe est desséchée par le soleil. Plus on se rapproche de Lindiss pass, plus le paysage devient désertique et les hameaux se font de plus en plus rares. C’est assoiffé par le soleil de plomb et le vent sec que nous franchissons le col et basculons dans une large vallée encore plus désertique. Sur cette immense plateau où les lignes droites ne semblent plus finir, 100 « fils de putes » pourraient bien chevaucher à folle allure ce paysage de far-west...Le soleil nous donnerait-il des hallucinations? Voilà que tel un mirage, les sommets enneigés du Mont Cook et du Mont Tasman se dressent devant nous. Puis subitement, nous voilà suffisamment proches pour réaliser que les montagnes enneigées se reflètent dans un immense lac bleu turquoise. Le spectacle est à couper le souffle et nous voilà en train de jouer les prolongations en longeant un superbe canal lui aussi bleu turquoise jusqu’au lac de Tekapo d’un turquoise intense. Les géologues ont bien une explication scientifique à cette eau étonnamment bleu turquoise, mais nous...nous ne serions pas surpris de voir surgir une grosse tortue des Galápagos de ces lacs de montagne.
Enfin à Tekapo, il nous reste plus qu’à jouir de la perfection de la nuit pour observer les étoiles.
Queenstown, après un dernier petit déjeuner avec Sophie et Eric, nos chemins se separent ... Il est temps de se dire au-revoir tout en se donnant rendez-vous dans quelques mois en France quelque part entre Grenoble et Chambery. Admirant une derniere fois le lac, nous partageons notre scone avec les mouettes de la jetée de Queenstown avant de se diriger vers le Mont Cook. Qui n'a jamais rêvé de faire du vélo sur un pont de singe? Laissant derrière nous le gorges de Kawarau, c’est avec gourmandise que nous traversons les vergers de Bannobuck. Les vergers laissent petit à petit place à des vallons dénués d’arbres et où l’herbe est desséchée par le soleil. Plus on se rapproche de Lindiss pass, plus le paysage devient désertique et les hameaux se font de plus en plus rares. C’est assoiffé par le soleil de plomb et le vent sec que nous franchissons le col et basculons dans une large vallée encore plus désertique. Sur cette immense plateau où les lignes droites ne semblent plus finir, 100 « fils de putes » pourraient bien chevaucher à folle allure ce paysage de far-west...Le soleil nous donnerait-il des hallucinations? Voilà que tel un mirage, les sommets enneigés du Mont Cook et du Mont Tasman se dressent devant nous. Puis subitement, nous voilà suffisamment proches pour réaliser que les montagnes enneigées se reflètent dans un immense lac bleu turquoise. Le spectacle est à couper le souffle et nous voilà en train de jouer les prolongations en longeant un superbe canal lui aussi bleu turquoise jusqu’au lac de Tekapo d’un turquoise intense. Les géologues ont bien une explication scientifique à cette eau étonnamment bleu turquoise, mais nous...nous ne serions pas surpris de voir surgir une grosse tortue des Galápagos de ces lacs de montagne.
Enfin à Tekapo, il nous reste plus qu’à jouir de la perfection de la nuit pour observer les étoiles.
Gros yeux, petit ventre
1 février
Descendant du plateau de Tekapo, nous traversons la jolie petite bourgade de Géraldine, allons prendre un bain dans les larges gorges de Rakaia...pour rejoindre à nouveau Christchurch avec une seule idée en tête s’alléger!!! L’idée nous était venu qu’au long de notre parcours nous ferions de l’escalade, alors à Christchurch nous voilà à nous équiper d’une carriole, et à charger nos sacoches de topos et d’affaires supplémentaires. Mais voilà Zebulon et Tornado bien lourdement chargés et nous de gérer une logistique bien compliquée. L’expérience venant pédalant nous réalisons que les falaises sont très peu accessibles en vélos et puis nous confirmons que le plaisir du voyage en vélo réside dans la simplicité. Bref aurions-nous été trop gourmands ? Probablement! Alors à Christchurch, régime express pour Zebulon et Tornado avant de se diriger vers le nord de l’île. |
Entre mer et montagne
3-6 février
Comment rejoindre Picton? Notre cœur balance entre l’envie de s’aventurer sur la route de Molesworth que Sophie et Éric ont tant aimé ou céder à l’appel du grand large?? Après les glaciers, les montagnes, les cols escarpés, les lacs turquoises et les vallées désertiques c’est finalement vers les embruns que nous roulerons.
Alors, traversant de grand pâturages et quelques vignes jusqu’à la paisible petite ville de Amberley, nous voilà à faire les montagnes russes en direction de la côte est.
Ce jour là, alors que nous luttons contre de forts vents, sur la route nous rencontrons une bien étrange embarcation: un buggy-vélo piloté par deux comparses qui papotent. C’est amusé et curieux que nous inspectons ce grand jouet...puis malgré son aisance à tourner autour de cet engin, nous réalisons admiratifs que Lui est aveugle et que Elle pédale à ses côtés lui décrivant les paysages parcourus. Une belle leçon sur le handicap, leur enthousiasme est contagieux!
Au fil des kilomètres, collines après collines, nous désespérons de voir enfin l’étendue bleue de l’océan...puis tel un mirage au loin, enfin, le ciel se confond avec la mer et c’est avec plaisir que nous respirons l’air imprégné d’iode et de l’odeur des algues échouées à marée basse. Au loin, la péninsule de Kaikoura, où nous faisons halte pour aller observer les phoques qui se prélassent sur les rochers ensoleillés ou qui jouent dans les vagues. Ainsi perchés en haut des falaises de la péninsule, nous devinons au loin les bords de l’île du Nord, notre prochaine destination.
Puis, allant toujours plus au nord, nous voilà sur une route littéralement coincée entre falaises et mer, nous donnant l’impression de pédaler sur les vagues. Probablement nos pieds mouillés par la pluie battante renforcent ce sentiment. Enfin, alors que les vents marins chassent la pluie, le mince bandeau de terre entre mer et montagne laisse la place à d’immenses troupeaux de moutons et vaches qui nous observent sûrement amusés de nos ponchos fluos! Petit à petit, nous laissons la mer derrière nous et nous revoilà à jouer aux montagnes russes sur de petites collines aux pelouses brûlées par le soleil. Subitement, au milieu de ce paysage pelé et inhabité, les premières vignes apparaissent.
Comment rejoindre Picton? Notre cœur balance entre l’envie de s’aventurer sur la route de Molesworth que Sophie et Éric ont tant aimé ou céder à l’appel du grand large?? Après les glaciers, les montagnes, les cols escarpés, les lacs turquoises et les vallées désertiques c’est finalement vers les embruns que nous roulerons.
Alors, traversant de grand pâturages et quelques vignes jusqu’à la paisible petite ville de Amberley, nous voilà à faire les montagnes russes en direction de la côte est.
Ce jour là, alors que nous luttons contre de forts vents, sur la route nous rencontrons une bien étrange embarcation: un buggy-vélo piloté par deux comparses qui papotent. C’est amusé et curieux que nous inspectons ce grand jouet...puis malgré son aisance à tourner autour de cet engin, nous réalisons admiratifs que Lui est aveugle et que Elle pédale à ses côtés lui décrivant les paysages parcourus. Une belle leçon sur le handicap, leur enthousiasme est contagieux!
Au fil des kilomètres, collines après collines, nous désespérons de voir enfin l’étendue bleue de l’océan...puis tel un mirage au loin, enfin, le ciel se confond avec la mer et c’est avec plaisir que nous respirons l’air imprégné d’iode et de l’odeur des algues échouées à marée basse. Au loin, la péninsule de Kaikoura, où nous faisons halte pour aller observer les phoques qui se prélassent sur les rochers ensoleillés ou qui jouent dans les vagues. Ainsi perchés en haut des falaises de la péninsule, nous devinons au loin les bords de l’île du Nord, notre prochaine destination.
Puis, allant toujours plus au nord, nous voilà sur une route littéralement coincée entre falaises et mer, nous donnant l’impression de pédaler sur les vagues. Probablement nos pieds mouillés par la pluie battante renforcent ce sentiment. Enfin, alors que les vents marins chassent la pluie, le mince bandeau de terre entre mer et montagne laisse la place à d’immenses troupeaux de moutons et vaches qui nous observent sûrement amusés de nos ponchos fluos! Petit à petit, nous laissons la mer derrière nous et nous revoilà à jouer aux montagnes russes sur de petites collines aux pelouses brûlées par le soleil. Subitement, au milieu de ce paysage pelé et inhabité, les premières vignes apparaissent.
Escapade gourmande
7-9 février
Depuis Seddon, nous nous offrons une dernière escapade aux portes du Molersworth sur une petite route isolée. Ce matin là, nous restons béa devant le travail des chiens de bergers qui sans aboiements aucuns rassemblent d’immenses troupeaux de moutons en quelques minutes. Enfin, arrivant à Blenheim, jolie petite ville, nous quittons définitivement cette région d’élevage et entrons dans la fameuse région vinicole de Marlborough. Quelques coups de pédales de plus et nous voilà au milieu des domaines vinicoles, où les montagnes du Molersworth offre une superbe toile de fond aux vignobles impeccables de Renwick. Au soleil, confortablement installé dans les jardins des vignes, nous goûtons quelques vins locaux en savourant le panorama. Puis, le lendemain, après quelques coups de pédales supplémentaires, nous arrivons à Havelock, petit port niché entre les fjords, pour nous offrir une dégustation de moules vertes.
Depuis Seddon, nous nous offrons une dernière escapade aux portes du Molersworth sur une petite route isolée. Ce matin là, nous restons béa devant le travail des chiens de bergers qui sans aboiements aucuns rassemblent d’immenses troupeaux de moutons en quelques minutes. Enfin, arrivant à Blenheim, jolie petite ville, nous quittons définitivement cette région d’élevage et entrons dans la fameuse région vinicole de Marlborough. Quelques coups de pédales de plus et nous voilà au milieu des domaines vinicoles, où les montagnes du Molersworth offre une superbe toile de fond aux vignobles impeccables de Renwick. Au soleil, confortablement installé dans les jardins des vignes, nous goûtons quelques vins locaux en savourant le panorama. Puis, le lendemain, après quelques coups de pédales supplémentaires, nous arrivons à Havelock, petit port niché entre les fjords, pour nous offrir une dégustation de moules vertes.
Île du Sud, the end
Notre gourmandise enfin rassasiée, notre périple dans ‘l’île du Sud s’achève bientôt. Alors c’est en empruntant le spectaculaire Queen Charlotte Track que nous rejoignons Picton d’où nous prendrons un ferry.
Tel le bouquet final d’un beau feu d’artifice, au prix de pentes très raides, cette route nous dévoile de superbe point de vue sur les fjords de la région Nord-Est de l’île du Sud. Et alors que nous prenons un petit bateau pour relier Picton depuis le fjord, nous voilà au milieu d’un banc de dauphins.
À ce moment-là, nous mesurons notre chance et repensons à tous les bons moments passés sur cette île.
Espérons que l’île du nord nous réservera autant de belles surprises!
Tel le bouquet final d’un beau feu d’artifice, au prix de pentes très raides, cette route nous dévoile de superbe point de vue sur les fjords de la région Nord-Est de l’île du Sud. Et alors que nous prenons un petit bateau pour relier Picton depuis le fjord, nous voilà au milieu d’un banc de dauphins.
À ce moment-là, nous mesurons notre chance et repensons à tous les bons moments passés sur cette île.
Espérons que l’île du nord nous réservera autant de belles surprises!
Parcours de l’île du Sud
Petite nouveauté dans le blog, pour ceux qui aiment feuilleter un atlas...nous avons rajouté les cartes de nos parcours pour chaque pays parcourus.
11 Février , dans l’île du Nord...
Entre Western, Art- deco et modernité
11- 15 février
Depuis le bateau, Wellington paraît un grand port moderne et peut-être quelconque. La réalité est toute autre, Wellington se révèle un petit port coquet et tranquille où les bois peints des vieux docks cohabitent harmonieusement avec les structures de verre et d’acier des nouveaux immeubles. Malgré le calme qui règne dans les rues, ce sont les belles vitrines des magasins chics qui nous font réaliser que nous sommes dans la Capitale de la Nouvelle Zélande.
Enfin c’est tout de même mi- ému, mi- amusé que l’on découvre, sur la place de la poste centrale, que la cabine France Telecom trône fièrement à côté d’une cabine rouge londonienne. Cette cabine qui nous avait parue pourtant si moderne à notre adolescence fait déjà partie des vestiges de la communication chez les Kiwis 🙄.
Quittant Wellington en longeant la mer, puis à travers une campagne bien vallonnée, nous retrouvons des petits villages de Westerns où les échoppes sont toutes de bois peints aux couleurs pastels et où les enseignes lumineuses n’ont pas encore trouvées leur heure de gloire.
Puis subitement les années 1930 balaient cette ambiance de Western lorsque nous arrivons à Napier. Dans les rues piétonnes de cette petite ville de la côte est, nous voilà à admirer les façades des immeubles art- déco, nous offrant un voyage dans les années 1930. Grâce à une exposition de vieilles voitures et aux habitants vêtus d’époque, l’illusion d’être revenus dans les années folles.
Depuis le bateau, Wellington paraît un grand port moderne et peut-être quelconque. La réalité est toute autre, Wellington se révèle un petit port coquet et tranquille où les bois peints des vieux docks cohabitent harmonieusement avec les structures de verre et d’acier des nouveaux immeubles. Malgré le calme qui règne dans les rues, ce sont les belles vitrines des magasins chics qui nous font réaliser que nous sommes dans la Capitale de la Nouvelle Zélande.
Enfin c’est tout de même mi- ému, mi- amusé que l’on découvre, sur la place de la poste centrale, que la cabine France Telecom trône fièrement à côté d’une cabine rouge londonienne. Cette cabine qui nous avait parue pourtant si moderne à notre adolescence fait déjà partie des vestiges de la communication chez les Kiwis 🙄.
Quittant Wellington en longeant la mer, puis à travers une campagne bien vallonnée, nous retrouvons des petits villages de Westerns où les échoppes sont toutes de bois peints aux couleurs pastels et où les enseignes lumineuses n’ont pas encore trouvées leur heure de gloire.
Puis subitement les années 1930 balaient cette ambiance de Western lorsque nous arrivons à Napier. Dans les rues piétonnes de cette petite ville de la côte est, nous voilà à admirer les façades des immeubles art- déco, nous offrant un voyage dans les années 1930. Grâce à une exposition de vieilles voitures et aux habitants vêtus d’époque, l’illusion d’être revenus dans les années folles.
Île du Nord, terre de volcan
16- 18 février
Toutes belles choses se méritant, c’est aux prix d’un ultime effort en franchissant un énième plateau montagneux que nous quittons Napier pour rejoindre la région des volcans. Tout d’abord, c’est ployant littéralement sous le poids d’un soleil brûlant que nous passons plusieurs cols très raides pour rejoindre un haut plateau volcanique, puis c’est contre le vent fort qu’il nous faut lutter. C’est à bout de souffle que, enfin, on appercoit Taupo et son immense lac qui recouvre la Caldeira d’un volcan éteint. Enfin, c’est l’odeur qui nous fait réaliser que nous nous trouvons bel et bien au porte de la région volcanique et géothermique. Comme le dicton le dit, après l’effort le réconfort et nous nous offrons un bain au milieu des terrasses fumantes de silicium. Après ce bain revigorant et une dernière journée d’efforts nous arrivons à Rotorua, au cœur de la zone Geothermique.
Toutes belles choses se méritant, c’est aux prix d’un ultime effort en franchissant un énième plateau montagneux que nous quittons Napier pour rejoindre la région des volcans. Tout d’abord, c’est ployant littéralement sous le poids d’un soleil brûlant que nous passons plusieurs cols très raides pour rejoindre un haut plateau volcanique, puis c’est contre le vent fort qu’il nous faut lutter. C’est à bout de souffle que, enfin, on appercoit Taupo et son immense lac qui recouvre la Caldeira d’un volcan éteint. Enfin, c’est l’odeur qui nous fait réaliser que nous nous trouvons bel et bien au porte de la région volcanique et géothermique. Comme le dicton le dit, après l’effort le réconfort et nous nous offrons un bain au milieu des terrasses fumantes de silicium. Après ce bain revigorant et une dernière journée d’efforts nous arrivons à Rotorua, au cœur de la zone Geothermique.
Rotorua, géothermie et traditions
19 février
Les sens se mettent en éveil! L’odeur d’œuf pourri vient tout d’abord chatouiller nos narines, puis les plics et les plocs attirent notre regard sur de la boue en ébullition, les « spchiii » nous font relever le regard à une quinzaine de mètres au dessus de nous pour deviner le haut du jet d’eau qui se confond déjà avec les nuages de vapeur que dégagent les geysers. Voila un spectacle bien étrange qui est sublimé par les jaunes du souffre qui se dépose sur la roche et le turquoise des petits laquets.
Enfin, laissant la nature à son ballet inscessant, nous profitons aussi de notre halte à Rotorua pour mieux comprendre les rituels traditionnels du peuple Maori, et notamment du fameux Hakka. Regard pénétrant et provocateur, langues tirées, le Hakka est bel et bien un rituel où il y a un dominant et un dominé...Alors que les chants traditionnels nous évoquent les îles polynésiennes d’où les Maoris auraient émigrés il y a 800 ans.
Rotorua est indéniablement un incontournable de l’île du Nord. Nous regretterons cependant que tout soit un peu trop «under control » comme les anglo-saxons aiment à le dire.
Les sens se mettent en éveil! L’odeur d’œuf pourri vient tout d’abord chatouiller nos narines, puis les plics et les plocs attirent notre regard sur de la boue en ébullition, les « spchiii » nous font relever le regard à une quinzaine de mètres au dessus de nous pour deviner le haut du jet d’eau qui se confond déjà avec les nuages de vapeur que dégagent les geysers. Voila un spectacle bien étrange qui est sublimé par les jaunes du souffre qui se dépose sur la roche et le turquoise des petits laquets.
Enfin, laissant la nature à son ballet inscessant, nous profitons aussi de notre halte à Rotorua pour mieux comprendre les rituels traditionnels du peuple Maori, et notamment du fameux Hakka. Regard pénétrant et provocateur, langues tirées, le Hakka est bel et bien un rituel où il y a un dominant et un dominé...Alors que les chants traditionnels nous évoquent les îles polynésiennes d’où les Maoris auraient émigrés il y a 800 ans.
Rotorua est indéniablement un incontournable de l’île du Nord. Nous regretterons cependant que tout soit un peu trop «under control » comme les anglo-saxons aiment à le dire.
Jusqu’à Coromandel
20- 24 février
Après la région des volcans, nous quittons la région centrale, nous laissons derrière nous les fermes et leurs immenses troupeaux pour rejoindre la péninsule de Coromandel par une toute petite route.
Bientôt, il nous faut être à Auckland pour prendre un avion et nous envoler vers Osaka. Mais plutôt que de traverser des kilomètres de banlieues, nous préférons l’option ferry depuis le petit port de Coromandel.
Voilà Zebulon et Tornado peuvent enfin souffler, le périple en Nouvelle-Zélande prend fin et il ne leurs reste plus qu’à profiter de la croisière et de quelques jours de repos à Auckland.
Après la région des volcans, nous quittons la région centrale, nous laissons derrière nous les fermes et leurs immenses troupeaux pour rejoindre la péninsule de Coromandel par une toute petite route.
Bientôt, il nous faut être à Auckland pour prendre un avion et nous envoler vers Osaka. Mais plutôt que de traverser des kilomètres de banlieues, nous préférons l’option ferry depuis le petit port de Coromandel.
Voilà Zebulon et Tornado peuvent enfin souffler, le périple en Nouvelle-Zélande prend fin et il ne leurs reste plus qu’à profiter de la croisière et de quelques jours de repos à Auckland.
La comtée
25 février
“ A cul-de-sac, Bilbon et Gandalf étaient assis à la fenêtre ouverte d’une petite chambre donnant à l’ouest sur le jardin. Cette fin d’après-midi était claire et paisible. Les fleurs rutilaient, rouge et or :gueules-de-loup et soleils et des capucines qui grimpaient sur toutes les parois de gazon et débordaient au bord des fenêtres rondes »
Au beau milieu des vallons, des champs à perte de vues (qui font en réalité partie d’une seule et unique ferme), au milieu des moutons indifférents, un petit lac, une minuscule auberge et au pied des immenses arbres de minuscules habitations... À Hobbiton, ce jour là nous ne croiserons ni Bilbon Saquet ni Gandalf...pourtant la magie des lieux opère : nous voilà chez les Hobbits.
La minutie du décor est époustouflante, nous sommes séduits par ce petit village aux allures de maisons de poupées!
En quittant Hobbiton, nous vérifions tout de même que nos pieds ne sont pas devenus poilus et que nous n’avons pas rétréci....
“ A cul-de-sac, Bilbon et Gandalf étaient assis à la fenêtre ouverte d’une petite chambre donnant à l’ouest sur le jardin. Cette fin d’après-midi était claire et paisible. Les fleurs rutilaient, rouge et or :gueules-de-loup et soleils et des capucines qui grimpaient sur toutes les parois de gazon et débordaient au bord des fenêtres rondes »
Au beau milieu des vallons, des champs à perte de vues (qui font en réalité partie d’une seule et unique ferme), au milieu des moutons indifférents, un petit lac, une minuscule auberge et au pied des immenses arbres de minuscules habitations... À Hobbiton, ce jour là nous ne croiserons ni Bilbon Saquet ni Gandalf...pourtant la magie des lieux opère : nous voilà chez les Hobbits.
La minutie du décor est époustouflante, nous sommes séduits par ce petit village aux allures de maisons de poupées!
En quittant Hobbiton, nous vérifions tout de même que nos pieds ne sont pas devenus poilus et que nous n’avons pas rétréci....
A Auckland, notre Australienne préférée
25-28 février
En débarquant à Auckland le vendredi soir, nous sommes impatients d’aller nous promener dans les rues de Auckland pour découvrir ce port qui, un peu à l’image de Wellington, semble harmonieusement allier moderne et ancien. Nous, qui avons traversé beaucoup de paysages où la trilogie a été filmé, nous avons hâte de nous offrir une parenthèse à Hobbiton. Et à peine descendu du ferry, nous envisageons déjà de reprendre la mer pour aller flâner sur les criques isolées de l’île de Waihere et pourquoi pas déguster un peu de vin local.
Mais surtout ce vendredi soir nous trépignons d’impatience car ces derniers jours en Nouvelle-Zélande, nous les passons avec Mylane qui nous a rejoint depuis Sydney pour un long week-end.
Trop chouette de se retrouver à l’autre bout du monde !!!
En débarquant à Auckland le vendredi soir, nous sommes impatients d’aller nous promener dans les rues de Auckland pour découvrir ce port qui, un peu à l’image de Wellington, semble harmonieusement allier moderne et ancien. Nous, qui avons traversé beaucoup de paysages où la trilogie a été filmé, nous avons hâte de nous offrir une parenthèse à Hobbiton. Et à peine descendu du ferry, nous envisageons déjà de reprendre la mer pour aller flâner sur les criques isolées de l’île de Waihere et pourquoi pas déguster un peu de vin local.
Mais surtout ce vendredi soir nous trépignons d’impatience car ces derniers jours en Nouvelle-Zélande, nous les passons avec Mylane qui nous a rejoint depuis Sydney pour un long week-end.
Trop chouette de se retrouver à l’autre bout du monde !!!
Nouvelle Zélande souffle le chaud et le froid
Lorsque nous sommes arrivés en Nouvelle Zelande nous avons eu très vite l'impression d'étre tel des enfants dans une salle de jeux: Nous ne savions plus où donner de la tête tellement il y a de choses à faire ici !
Dans l'île du Sud, nous avons été époustouflé par la beauté des paysages montagneux, enthousiaste de la diversité des paysages que la NZ nous offrait en parcourant des fois bien peu de kilomètres. Nous avons adoré changer complétement d'atmosphère à plusieurs reprises en faisant le tour de cette « petite » île. Finalement, malgré notre amour de la montagne et des paysages immaculés, c'est peut-étre bien le glacier de la région de Franz Joseph, devenu malheureusement bien maigrichon, qui nous aura le moins enthousiasmé. Même la mer de glace a plus fière allure à ce jour; offrant une bien triste démonstration du rechauffement de la planète .
Soit, en dehors de cela, lacs turquoises, gorges vertigineuses, fjords immenses, péninsules sauvages... tant de paysages somptueux que nous avons eu la chance de traverser sur nos vélos.
Dans l'ile du Nord, bien plus habitée, nous y avons aimé le calme des petites villes et leur allure d'antant. Il nous aurait été difficile de rester insensible devant le spectacle des geysers où à la vue des criques sauvages et préservées! Puis, lorsque nous avons traversé de grandes régions agricoles, nous ne nous sommes pas lassé d’admirer les immenses troupeaux.
Alors, comme vous l'avez peut-étre déjà compris grâce à nos photos, la NZ est belle et bien un pays SPECTACULAIRE.
Mais cette affirmation ne serait pas honnête si nous taisions les coulisses du spectacle.
Il y a d’abord une liste d’interdictions et une hyper humanisation (par ses infrastructures trop nombreuses) de la nature qui empêche de vivre son voyage comme bon vous semble et qui (notamment dans le Nord) vous confronte à une approche mercantile de la nature et de la montagne. En effet, au delà de l’interdiction du camping sauvage (soit l’obligation de se plier au tarifs exubérants des campings et le renoncement aux nuits isolées en pleine nature) est-il raisonnable de faire payer les randonnées? A la vue des villages Maoris, tel des parcs d’attraction, il semble que cette démarche ai aussi été adoptée par les Maoris.
De ceci deux constats:
le WILD devient RECRÉATION PARK, L’AUTHENTIQUE devient un GRAND CIRQUE.
Enfin un pays n’est rien sans ses habitants! Et la encore nous sommes dubitatifs. Les Kiwis, à l’image anglo-saxonne, sont effectivement toujours très aimables quand il s’agit de vous servir un scone ou très aidant quand il s’agit de vous fournir des informations sur les attractions du pays. Mais au delà de quelques discussions spontanées assez superficielles (pour savoir d’où nous venons et où nous allons) nous découvrons que les Kiwis sont bien peu curieux de l’étranger. Malheureusement le constat va au delà de ce mutisme et c’est avec peine que nous réalisons que les Kiwis deviennent carrément agressifs quand il s’agit de partager leur territoire et notamment leur route. Nous qui avons eu la chance de parcourir un certain nombre pays à vélo (ok, nous parlons un peu comme des vieux cons que nous sommes un peu), c’est le premier pays où les voitures nous frôlent délibérément, les conducteurs vous insultent et pire font des bras d’honneur !!??
Alors quand notre parcours ne nous a pas permis d’emprunter des toutes petites routes isolées, nous nous sommes carrément senti de trop.
De ceci le troisième constat : le SO KIND devient ANTHIPATHIQUE.
Il est temps pour nous de partir vers de nouveaux horizons et pourtant nous ne savons toujours pas vraiment quoi penser de ce pays.
La Nouvelle Zélande est indéniablement un pays splendide, spectaculaire mais pour notre cas la magie n’aura pas complètement opérée. Au final il nous semble que l’excellente réputation dont bénéficie cette destination est exagérée...
Dans l'île du Sud, nous avons été époustouflé par la beauté des paysages montagneux, enthousiaste de la diversité des paysages que la NZ nous offrait en parcourant des fois bien peu de kilomètres. Nous avons adoré changer complétement d'atmosphère à plusieurs reprises en faisant le tour de cette « petite » île. Finalement, malgré notre amour de la montagne et des paysages immaculés, c'est peut-étre bien le glacier de la région de Franz Joseph, devenu malheureusement bien maigrichon, qui nous aura le moins enthousiasmé. Même la mer de glace a plus fière allure à ce jour; offrant une bien triste démonstration du rechauffement de la planète .
Soit, en dehors de cela, lacs turquoises, gorges vertigineuses, fjords immenses, péninsules sauvages... tant de paysages somptueux que nous avons eu la chance de traverser sur nos vélos.
Dans l'ile du Nord, bien plus habitée, nous y avons aimé le calme des petites villes et leur allure d'antant. Il nous aurait été difficile de rester insensible devant le spectacle des geysers où à la vue des criques sauvages et préservées! Puis, lorsque nous avons traversé de grandes régions agricoles, nous ne nous sommes pas lassé d’admirer les immenses troupeaux.
Alors, comme vous l'avez peut-étre déjà compris grâce à nos photos, la NZ est belle et bien un pays SPECTACULAIRE.
Mais cette affirmation ne serait pas honnête si nous taisions les coulisses du spectacle.
Il y a d’abord une liste d’interdictions et une hyper humanisation (par ses infrastructures trop nombreuses) de la nature qui empêche de vivre son voyage comme bon vous semble et qui (notamment dans le Nord) vous confronte à une approche mercantile de la nature et de la montagne. En effet, au delà de l’interdiction du camping sauvage (soit l’obligation de se plier au tarifs exubérants des campings et le renoncement aux nuits isolées en pleine nature) est-il raisonnable de faire payer les randonnées? A la vue des villages Maoris, tel des parcs d’attraction, il semble que cette démarche ai aussi été adoptée par les Maoris.
De ceci deux constats:
le WILD devient RECRÉATION PARK, L’AUTHENTIQUE devient un GRAND CIRQUE.
Enfin un pays n’est rien sans ses habitants! Et la encore nous sommes dubitatifs. Les Kiwis, à l’image anglo-saxonne, sont effectivement toujours très aimables quand il s’agit de vous servir un scone ou très aidant quand il s’agit de vous fournir des informations sur les attractions du pays. Mais au delà de quelques discussions spontanées assez superficielles (pour savoir d’où nous venons et où nous allons) nous découvrons que les Kiwis sont bien peu curieux de l’étranger. Malheureusement le constat va au delà de ce mutisme et c’est avec peine que nous réalisons que les Kiwis deviennent carrément agressifs quand il s’agit de partager leur territoire et notamment leur route. Nous qui avons eu la chance de parcourir un certain nombre pays à vélo (ok, nous parlons un peu comme des vieux cons que nous sommes un peu), c’est le premier pays où les voitures nous frôlent délibérément, les conducteurs vous insultent et pire font des bras d’honneur !!??
Alors quand notre parcours ne nous a pas permis d’emprunter des toutes petites routes isolées, nous nous sommes carrément senti de trop.
De ceci le troisième constat : le SO KIND devient ANTHIPATHIQUE.
Il est temps pour nous de partir vers de nouveaux horizons et pourtant nous ne savons toujours pas vraiment quoi penser de ce pays.
La Nouvelle Zélande est indéniablement un pays splendide, spectaculaire mais pour notre cas la magie n’aura pas complètement opérée. Au final il nous semble que l’excellente réputation dont bénéficie cette destination est exagérée...