Entre les palmiers, un héritage colonial
19 Décembre - 4 Janvier
Peu de temps après avoir franchit la frontière, c’est l’appel à la prière qui brise le silence qui règne dans la campagne Malaisienne. À l’horizon des plantations de palmiers qui s’étendent sur des kilomètres, nous laissons nôtre regard s’abandonner à cette monotonie...puis un petit martin-pécheur bleu turquoise, ou un immense varan viennent égayer les kilomètres qui défilent. De ce calme se dégage une impression de bon vivre dans ces campagnes malaisiennes où les habitats semblent confortables et où les villageois semblent résister à la pression de la montre que s’impose les citadins...l’unique repère temporel étant les chants de l’Imam.
Mais longeant la côte ouest, entre ces kilomètres de palmiers, la Malaisie nous réserve un tout autre univers: celui hérité de la colonisation.
À Penyang (Georgetown) et Malacca, c’est un savant mélange de cultures chinoise, anglaise, portugaise et hollandaise qui nous immerge dans le passé des colonies, des grandes routes maritimes des épices, de la soie et autres richesses. Passé colonial qui se traduit par un joli patchwork architectural. Puis c’est l’histoire de la route des épices qui nous livrera la réponse de pourquoi seul la Malaisie est un pays musulman contrairement au autres pays de l’Asie du Sud- Est.
Peu de temps après avoir franchit la frontière, c’est l’appel à la prière qui brise le silence qui règne dans la campagne Malaisienne. À l’horizon des plantations de palmiers qui s’étendent sur des kilomètres, nous laissons nôtre regard s’abandonner à cette monotonie...puis un petit martin-pécheur bleu turquoise, ou un immense varan viennent égayer les kilomètres qui défilent. De ce calme se dégage une impression de bon vivre dans ces campagnes malaisiennes où les habitats semblent confortables et où les villageois semblent résister à la pression de la montre que s’impose les citadins...l’unique repère temporel étant les chants de l’Imam.
Mais longeant la côte ouest, entre ces kilomètres de palmiers, la Malaisie nous réserve un tout autre univers: celui hérité de la colonisation.
À Penyang (Georgetown) et Malacca, c’est un savant mélange de cultures chinoise, anglaise, portugaise et hollandaise qui nous immerge dans le passé des colonies, des grandes routes maritimes des épices, de la soie et autres richesses. Passé colonial qui se traduit par un joli patchwork architectural. Puis c’est l’histoire de la route des épices qui nous livrera la réponse de pourquoi seul la Malaisie est un pays musulman contrairement au autres pays de l’Asie du Sud- Est.
Les campagnes |
Penyang et Malacca |
Kuala Lumpur: Confluent boueux
27 décembre
Entre côte ouest et côte est nous avons beaucoup hésité... C'est l'envie de visiter Penyang, Malacca et Kuala Lumpur qui l'a emporté. Tout d’abord, c’est en visitant la plus ancienne Mosquée de la ville que l’on comprend que Kuala-Lumpur est une ville très récente créée à une confluence (boueuse, d’où le nom) à l’époque de l’exploitation de l’étain. C’est en cela que KL est fascinante: les quartiers qui témoignent de la présence anglaise à cette époque-là, cohabitent harmonieusement avec les gratte-ciel résolument modernes de cette ville définitivement en expansion. C’est du haut des tours Petronas que nous nous offrons le privilège d’observer cette ville en pleine effervescence.
Mais à KL, au delà du mélange d’époque et d’architecture, c’est aussi et surtout le mélange des cultures qui est fascinant. Dans une seule rue cohabitent Mosquées, Temples hindous, Temple chinois, Églises...Entre mini-short des chinoises, voilées des malaisiennes, sari des indiennes, personne n’a vraiment le sentiment de dépareiller. Et c’est en cela que KL est très représentatif de la Malaisie multi culturel et tolérante que nous avons eu la chance de découvrir
Entre côte ouest et côte est nous avons beaucoup hésité... C'est l'envie de visiter Penyang, Malacca et Kuala Lumpur qui l'a emporté. Tout d’abord, c’est en visitant la plus ancienne Mosquée de la ville que l’on comprend que Kuala-Lumpur est une ville très récente créée à une confluence (boueuse, d’où le nom) à l’époque de l’exploitation de l’étain. C’est en cela que KL est fascinante: les quartiers qui témoignent de la présence anglaise à cette époque-là, cohabitent harmonieusement avec les gratte-ciel résolument modernes de cette ville définitivement en expansion. C’est du haut des tours Petronas que nous nous offrons le privilège d’observer cette ville en pleine effervescence.
Mais à KL, au delà du mélange d’époque et d’architecture, c’est aussi et surtout le mélange des cultures qui est fascinant. Dans une seule rue cohabitent Mosquées, Temples hindous, Temple chinois, Églises...Entre mini-short des chinoises, voilées des malaisiennes, sari des indiennes, personne n’a vraiment le sentiment de dépareiller. Et c’est en cela que KL est très représentatif de la Malaisie multi culturel et tolérante que nous avons eu la chance de découvrir
Nous vous souhaitons une bonne et heureuse année 2018
À vous tous qui lisez ce blog régulièrement et qui pédalez à nos côtés par la pensée, nous vous souhaitons une belle année 2018. Que cette nouvelle année vous apporte de la joie, la forme et la réalisation de tous vos projets !
De notre côté, 2017 aura été l’année de l’au-revoir et le début de cette fabuleuse aventure...nous savons déjà que 2018 en sera la continuité mais aussi l’année des retrouvailles.
On vous embrasse.
De notre côté, 2017 aura été l’année de l’au-revoir et le début de cette fabuleuse aventure...nous savons déjà que 2018 en sera la continuité mais aussi l’année des retrouvailles.
On vous embrasse.
Malaisie, unique en Asie du Sud Est
Dans nos souvenirs la Malaisie sera à jamais associé à une odeur: celle du Durian, forte, entêtante et à vrai dire écoeurante. Mais ici ce fruit est vendu partout et notamment le long des routes dans de petites échoppes; alors impossible d’épargner notre odorat sensible.
Ceci dit, après plusieurs mois à sillonner l’Inde et l’Asie du Sud est, ici les icônes hindouistes et les Boudhas se font plus rare laissant place au minaret. Et c’est bien cela qui distingue la Malaisie, sa diversité culturelle! Au fil des kilomètres, oscillant entre la culture de palme et les anciens ports coloniaux, que ce soit au nord ou au sud, nous observons cette diversité et le respect que chacun porte à l’autre quelques soit ses origines et croyance. Finalement la Malaisie nous apparaît comme un pays où tolérance est le maître mot. Une jolie manière de conclure notre périple en Asie |
Singapour, les retrouvailles
4-8 janvier
Sur le pont du détroit de Johor se dressent devant nous les premiers condominiums de Singapour, nous laissant réaliser que bientôt nous quitterons l’Asie. Après 1h45 à la douane, nous entrons enfin dans Singapour, petite ville-état si différente de sa voisine la Malaisie. Grâce au connectors Park, nous réussissons à traverser entièrement la ville sur des pistes cyclables arborées sillonnant au milieu des quartiers résidentiels qui semblent presque trop calmes.
Puis enfin nous voilà à Bedok, où nous retrouvons Silvia, Aurélien et Élio. Leurs sourires agiront comme une cure de jouvence. La fatigue des mois passés s’envole laissant place à notre joie d’être avec eux pour quelques jours.
C’est avec un immense plaisir aussi que l’on retrouve les collègues le temps d’une soirée.
Ce sera aussi les retrouvailles avec le confort...un bon lit, une douche chaude, une machine à laver, des tartines au beurre salé ...et le plaisir de partager un apéro et un bon dîner avec les amis.
On remercie d’ailleurs Benoît et Romain, pour le vin, le saucisson et le fromage qui nous aurons rappelé les plaisirs de la gastronomie française, à nous qui commençions à nous lasser du « chicken-rice » quotidien.
Enfin, pendant ces quelques jours, après des pays très pauvres nous retrouvons la modernité, la luminosité des gratte-ciel, et Éric découvre enfin la fameuse balade du Marina Bay qui aura été mon parcours de running préféré avec Silvia.
Sur le pont du détroit de Johor se dressent devant nous les premiers condominiums de Singapour, nous laissant réaliser que bientôt nous quitterons l’Asie. Après 1h45 à la douane, nous entrons enfin dans Singapour, petite ville-état si différente de sa voisine la Malaisie. Grâce au connectors Park, nous réussissons à traverser entièrement la ville sur des pistes cyclables arborées sillonnant au milieu des quartiers résidentiels qui semblent presque trop calmes.
Puis enfin nous voilà à Bedok, où nous retrouvons Silvia, Aurélien et Élio. Leurs sourires agiront comme une cure de jouvence. La fatigue des mois passés s’envole laissant place à notre joie d’être avec eux pour quelques jours.
C’est avec un immense plaisir aussi que l’on retrouve les collègues le temps d’une soirée.
Ce sera aussi les retrouvailles avec le confort...un bon lit, une douche chaude, une machine à laver, des tartines au beurre salé ...et le plaisir de partager un apéro et un bon dîner avec les amis.
On remercie d’ailleurs Benoît et Romain, pour le vin, le saucisson et le fromage qui nous aurons rappelé les plaisirs de la gastronomie française, à nous qui commençions à nous lasser du « chicken-rice » quotidien.
Enfin, pendant ces quelques jours, après des pays très pauvres nous retrouvons la modernité, la luminosité des gratte-ciel, et Éric découvre enfin la fameuse balade du Marina Bay qui aura été mon parcours de running préféré avec Silvia.
5058kms
Depuis l’Inde 5058kms parcourus à vélo, 2 crevaisons, 1 pneu éclaté, 2 poignées de vitesses cassées, 3 chutes
... on se plaint pas 😉
... on se plaint pas 😉