Kirghizistan
Le vent trouve les trous de la yourtes et l’âme trouve les mensonges des mots.
Proverbe Kirghize
Nous voilà au Kirghizistan petit pays, arraché lui aussi à l’ancien bloc de l’URSS, qui survit grâce à l’élevage de moutons...Dans ce petit pays, entre grande étendue de prairies fleuries et montagnes...c’est la tradition nomade que nous allons découvrir et notamment la vie des yourtes.
Ici encore, nous allons encore gravir des cols de montagnes et aller admirer des lacs d’altitude.
Mais ici, pays où la culture équestre est une tradition...nous voilà déjà à songer à quelques chevauchées Kirghize...Qui sait ?...
Proverbe Kirghize
Nous voilà au Kirghizistan petit pays, arraché lui aussi à l’ancien bloc de l’URSS, qui survit grâce à l’élevage de moutons...Dans ce petit pays, entre grande étendue de prairies fleuries et montagnes...c’est la tradition nomade que nous allons découvrir et notamment la vie des yourtes.
Ici encore, nous allons encore gravir des cols de montagnes et aller admirer des lacs d’altitude.
Mais ici, pays où la culture équestre est une tradition...nous voilà déjà à songer à quelques chevauchées Kirghize...Qui sait ?...
Haute route du Pamir, dernière étape : le club des cinq
20-23 Juin 18:
Alors que nous installons notre campement dans le No man's land, Pang (cycliste malaisien) nous rejoint, le club des cinq se forme. Partageant nos souvenirs et expériences des routes Tadjiks, nous decidons de finir la haute route du Pamir ensemble (jusqu’à Osh). Au petit matin, nous franchissons la frontière kirghize et une fois encore nous nous réjouissons à la perspective de découvrir un nouveau pays, d'autres paysages, d'autres coutumes ...
Après les nuances ocres du Tadjikistan, nous redécouvrons les couleurs :
Le vert: celle des prairies qui s‘étendent à perte de vue.
Le blanc: celui des neiges éternelles des hauts sommets qui dominent ces plaines vertes et fleuries
Et encore le blanc: celui des yourtes isolées au milieu de ces immenses prairies et résistants au vent du Nord...
Malgré quelques gamins effrontés qui effraieront Pang dans l’espoir de lui extorquer quelques barres chocolatées, les kirghizes se révèlent très vite des gens charmants et souriants.
A Sary-Tash, laissant dans notre dos le Mont Lenine, longeant une magnifique vallée montagneuse où les falaises dominent de belles prairies fleuries, nous nous lançons à l'assaut des deux derniers cols qui nous mèneront à Osh, point final de la haute route du Pamir.
Dans cette vallée, nous plongeons au cœur de la vie nomade des bergers Kirghizes. Yourtes, visages burinés par le soleil d'altitudes, chevaux en libertés... une vie simple, presque à l’état sauvage.
Au sommet du dernier col, dans l’espoir de nous désaltérer nous testons le khysmyz (prononcer koumous) boissons traditionnelles kirghize. Avouons le, du club des cinq seul Pang aimera...nos palais de français ne se font pas à ce lait de cheval fermenté...
Enfin après quelques journées à pédaler ensemble, voila le club des cinq qui fait son entrée triomphale dans Osh, ville à l’ambiance très soviétique.
Alors que nous installons notre campement dans le No man's land, Pang (cycliste malaisien) nous rejoint, le club des cinq se forme. Partageant nos souvenirs et expériences des routes Tadjiks, nous decidons de finir la haute route du Pamir ensemble (jusqu’à Osh). Au petit matin, nous franchissons la frontière kirghize et une fois encore nous nous réjouissons à la perspective de découvrir un nouveau pays, d'autres paysages, d'autres coutumes ...
Après les nuances ocres du Tadjikistan, nous redécouvrons les couleurs :
Le vert: celle des prairies qui s‘étendent à perte de vue.
Le blanc: celui des neiges éternelles des hauts sommets qui dominent ces plaines vertes et fleuries
Et encore le blanc: celui des yourtes isolées au milieu de ces immenses prairies et résistants au vent du Nord...
Malgré quelques gamins effrontés qui effraieront Pang dans l’espoir de lui extorquer quelques barres chocolatées, les kirghizes se révèlent très vite des gens charmants et souriants.
A Sary-Tash, laissant dans notre dos le Mont Lenine, longeant une magnifique vallée montagneuse où les falaises dominent de belles prairies fleuries, nous nous lançons à l'assaut des deux derniers cols qui nous mèneront à Osh, point final de la haute route du Pamir.
Dans cette vallée, nous plongeons au cœur de la vie nomade des bergers Kirghizes. Yourtes, visages burinés par le soleil d'altitudes, chevaux en libertés... une vie simple, presque à l’état sauvage.
Au sommet du dernier col, dans l’espoir de nous désaltérer nous testons le khysmyz (prononcer koumous) boissons traditionnelles kirghize. Avouons le, du club des cinq seul Pang aimera...nos palais de français ne se font pas à ce lait de cheval fermenté...
Enfin après quelques journées à pédaler ensemble, voila le club des cinq qui fait son entrée triomphale dans Osh, ville à l’ambiance très soviétique.
En route vers le lac Song Köl
24 juin- 04 juillet 18
A Osh, nous faisons nos adieux à Pang qui retourne dans quelques jours à Klang, petite ville où nous avions fait halte lors de notre séjour en Malaisie. Le club des cinq devient club des quatre...Zebulon et Tornado sont tout content de continuer la route avec leur drôle de copain : le vélo Pino !
Nous voilà en route vers le lac Song Köl, route qui nous séduira par sa diversité.
Des champs de blé à perte de vue et une région agricole qui nous rappelle l’Ouzbékistan, la rivière Narin bleue turquoise qui nous mène jusqu’au lac Tortokul caché dans un écrin de montagne où les nuances d’ocres s’y reflètent...En chemin, un policier curieux nous arrête pour papoter et nous offre 200 soms pour nous acheter de l’eau !
Puis reprenant de l’altitude nous retrouvons la fraîcheur des hauteurs, les verts des prairies fleuries où la vie nomade reprend ses droits. Sur ce haut plateau, quelques yourtes au vent, les cris des gamins et d’immenses troupeaux de chevaux et de moutons qui cohabitent.
Puis subitement, dans la vallée de Susamir la vie nomade disparaît à nouveau et au milieu de montagnes arides, les yourtes laissent placent à de petits villages où l’on trouve tout juste à acheter du pain...Une dernière ascension sous la grêle et nous voilà tout proche du Lac Song Köl.
À Kochkor, Corinne et Christophe vont continuer vers Bishkek alors que nous irons au lac. Alors que nous pédalons depuis bien longtemps maintenant dans cette Asie Centrale où les gens boivent de la vodka comme les français boivent du vin; nous célébrons cette dernière soirée ensemble en «dégustant» une bouteille de vodka payée avec l’argent du policier kirghize ...
A Osh, nous faisons nos adieux à Pang qui retourne dans quelques jours à Klang, petite ville où nous avions fait halte lors de notre séjour en Malaisie. Le club des cinq devient club des quatre...Zebulon et Tornado sont tout content de continuer la route avec leur drôle de copain : le vélo Pino !
Nous voilà en route vers le lac Song Köl, route qui nous séduira par sa diversité.
Des champs de blé à perte de vue et une région agricole qui nous rappelle l’Ouzbékistan, la rivière Narin bleue turquoise qui nous mène jusqu’au lac Tortokul caché dans un écrin de montagne où les nuances d’ocres s’y reflètent...En chemin, un policier curieux nous arrête pour papoter et nous offre 200 soms pour nous acheter de l’eau !
Puis reprenant de l’altitude nous retrouvons la fraîcheur des hauteurs, les verts des prairies fleuries où la vie nomade reprend ses droits. Sur ce haut plateau, quelques yourtes au vent, les cris des gamins et d’immenses troupeaux de chevaux et de moutons qui cohabitent.
Puis subitement, dans la vallée de Susamir la vie nomade disparaît à nouveau et au milieu de montagnes arides, les yourtes laissent placent à de petits villages où l’on trouve tout juste à acheter du pain...Une dernière ascension sous la grêle et nous voilà tout proche du Lac Song Köl.
À Kochkor, Corinne et Christophe vont continuer vers Bishkek alors que nous irons au lac. Alors que nous pédalons depuis bien longtemps maintenant dans cette Asie Centrale où les gens boivent de la vodka comme les français boivent du vin; nous célébrons cette dernière soirée ensemble en «dégustant» une bouteille de vodka payée avec l’argent du policier kirghize ...
Changement de selle
05-07 juillet 18
Le Kirghizistan, ce sont des paysages superbes à perte de vue, un pays parfait pour une itinérance en vélo! Mais le Kirghizistan, c’est aussi un pays de bergers, qui dès la belle saison vont s’isoler en montagne avec leur troupeaux...un pays où la culture équestre est profondément inscrite et où les mobylettes n’ont pas trouvée leurs place...Alors chemin faisant, en admirant ces bêtes puissantes et musclées, une envie naît, aller au Lac Song Köl à cheval.
A koshkor, Zebulon et Tornado vont se reposer quelques jours alors que nous changeons de selle.
Au rythme lent de nos nouvelles montures, nous nous enfonçons dans une vallée montagneuse pour gravir un dernier rampart montagneux qui nous sépare du lac Song Köl. Au col, alors que nous laissons derrière nous un océan de montagne ocres, enfin le Song-Köl se dévoile. Grand lac à l’état sauvage, niché au cœur des montagnes, bordé de prairies de fleurs où les chevaux à l’état sauvage galopent crinières au vent.
Seules quelques familles de bergers kirghizes vivent sur les bords de ce lac dans leur yourtes quelques mois de l’année (de mai à septembre).
Au delà de la beauté des paysages, c’est surtout cette vie de simplicité que nous découvrons et l’accueil chaleureux de ces familles.
Une yourte se révèle un habitat simple, où il fait bon le soir de venir se protéger du vent et trouver un peu de réconfort autour d’un bon goulasch.
Une vie en harmonie avec la nature...Yourtes, petites demeures qui disparaîtront à l’hiver faisant disparaître toutes traces du passage de ces familles. Nous sommes évidemment séduits par ce concept qui remet la nature au centre de la vie.
Et puis avouons le, de notre vie nous n’avons jamais eu d’aussi belle salle de bain...
Le Kirghizistan, ce sont des paysages superbes à perte de vue, un pays parfait pour une itinérance en vélo! Mais le Kirghizistan, c’est aussi un pays de bergers, qui dès la belle saison vont s’isoler en montagne avec leur troupeaux...un pays où la culture équestre est profondément inscrite et où les mobylettes n’ont pas trouvée leurs place...Alors chemin faisant, en admirant ces bêtes puissantes et musclées, une envie naît, aller au Lac Song Köl à cheval.
A koshkor, Zebulon et Tornado vont se reposer quelques jours alors que nous changeons de selle.
Au rythme lent de nos nouvelles montures, nous nous enfonçons dans une vallée montagneuse pour gravir un dernier rampart montagneux qui nous sépare du lac Song Köl. Au col, alors que nous laissons derrière nous un océan de montagne ocres, enfin le Song-Köl se dévoile. Grand lac à l’état sauvage, niché au cœur des montagnes, bordé de prairies de fleurs où les chevaux à l’état sauvage galopent crinières au vent.
Seules quelques familles de bergers kirghizes vivent sur les bords de ce lac dans leur yourtes quelques mois de l’année (de mai à septembre).
Au delà de la beauté des paysages, c’est surtout cette vie de simplicité que nous découvrons et l’accueil chaleureux de ces familles.
Une yourte se révèle un habitat simple, où il fait bon le soir de venir se protéger du vent et trouver un peu de réconfort autour d’un bon goulasch.
Une vie en harmonie avec la nature...Yourtes, petites demeures qui disparaîtront à l’hiver faisant disparaître toutes traces du passage de ces familles. Nous sommes évidemment séduits par ce concept qui remet la nature au centre de la vie.
Et puis avouons le, de notre vie nous n’avons jamais eu d’aussi belle salle de bain...
Un petit tour à la plage
8-10 juillet
Après cette pause équestre nous retrouvons nos fidèles amis : Zebulon et Tornado.
Très vite les prairies de montagnes disparaissent, à nouveau nous découvrons des montagnes d’ocres et au milieu de ce paysage aride, un petit joyau : un lac au mille nuances de turquoises...puis en chemin vers le lac Issy-Kul les reliefs disparaissent, nous voilà à traverser un plateau désertique, au loin nous apercevons déjà l’immense étendue bleu d’Issy-Kul telle une mer.
Quelle n’est pas notre surprise lorsque nous croisons en chemin une famille de chameaux !!
Le lac est très beau, mais kilomètres après kilomètres l’ambiance change...ici les kirghizes viennent en maillot de bain et les gamins portent fièrement leur bouées à tête de canard...sur les berges du lac, dont l’eau cristalline nous invite à la baignade, nous découvrons un nouveau concept : les yourtes de bain.
Ces habitats traditionnels deviennent sur ces berges des cafés à touristes qui se prélassent sur des transats.
Nous regretterons un peu ce changement soudain et regretterons l’accueil des montagnes, ici c’est ambiance Saint-Tropez et l’indifférence des citadins.
Une autre facette du Kirghizistan...
Après cette pause équestre nous retrouvons nos fidèles amis : Zebulon et Tornado.
Très vite les prairies de montagnes disparaissent, à nouveau nous découvrons des montagnes d’ocres et au milieu de ce paysage aride, un petit joyau : un lac au mille nuances de turquoises...puis en chemin vers le lac Issy-Kul les reliefs disparaissent, nous voilà à traverser un plateau désertique, au loin nous apercevons déjà l’immense étendue bleu d’Issy-Kul telle une mer.
Quelle n’est pas notre surprise lorsque nous croisons en chemin une famille de chameaux !!
Le lac est très beau, mais kilomètres après kilomètres l’ambiance change...ici les kirghizes viennent en maillot de bain et les gamins portent fièrement leur bouées à tête de canard...sur les berges du lac, dont l’eau cristalline nous invite à la baignade, nous découvrons un nouveau concept : les yourtes de bain.
Ces habitats traditionnels deviennent sur ces berges des cafés à touristes qui se prélassent sur des transats.
Nous regretterons un peu ce changement soudain et regretterons l’accueil des montagnes, ici c’est ambiance Saint-Tropez et l’indifférence des citadins.
Une autre facette du Kirghizistan...
Kirghizistan, une vie centrée sur la nature
De Sud au Nord, d’Ouest en Est la diversité des paysages au Kirghizistan n’aura eu de cesse de nous surprendre, et à chaque fois, de nous séduire. Ici, des paysages de hautes montagnes aux plaines désertiques, en quelques kilomètres nous avons jongler avec les extrêmes, et chacun de ces paysages nous ont dévoilé leur charme.
Après la rudesse des journées au Tadjikistan, nous avons aussi savouré pleinement ces journées où la vie est plus facile, plus douce...
Contrairement au Tadjikistan, ici les gens sont plus riches, semblent ne manquer de rien, profiter d’une douceur de vie bien palpable.
Aussi, dans cette Asie centrale, une fois de plus, c’est à l’accueil des gens et leur gentillesse que nous avons envie de rendre hommage. Le souvenir d’une de nos hôtes qui chante à tue tête Mireille Matthieu pour nous faire plaisir, à nous petits français, nous fait encore sourire !
Mais ici c’est surtout un mode de vie qui nous aura séduits. Une vie où on ne s’attache pas à une terre ou à une maison, une vie où discrètement chacun trouve sa place au milieu d’une nature restée presque vierge des constructions indélébiles de l’homme. Un pays où les villages sont désertés dès les beaux jours au profit des hauts plateaux. Un pays où les troupeaux ne sont jamais enfermés derrière des barrières, un pays où les grands espaces sont le terrain de jeu des gamins.
Enfin, alors que l’on quitte ce beau pays, déjà l’envie de revenir pour gravir le Mont Lénine fait son chemin dans nos esprits de montagnards....
Après la rudesse des journées au Tadjikistan, nous avons aussi savouré pleinement ces journées où la vie est plus facile, plus douce...
Contrairement au Tadjikistan, ici les gens sont plus riches, semblent ne manquer de rien, profiter d’une douceur de vie bien palpable.
Aussi, dans cette Asie centrale, une fois de plus, c’est à l’accueil des gens et leur gentillesse que nous avons envie de rendre hommage. Le souvenir d’une de nos hôtes qui chante à tue tête Mireille Matthieu pour nous faire plaisir, à nous petits français, nous fait encore sourire !
Mais ici c’est surtout un mode de vie qui nous aura séduits. Une vie où on ne s’attache pas à une terre ou à une maison, une vie où discrètement chacun trouve sa place au milieu d’une nature restée presque vierge des constructions indélébiles de l’homme. Un pays où les villages sont désertés dès les beaux jours au profit des hauts plateaux. Un pays où les troupeaux ne sont jamais enfermés derrière des barrières, un pays où les grands espaces sont le terrain de jeu des gamins.
Enfin, alors que l’on quitte ce beau pays, déjà l’envie de revenir pour gravir le Mont Lénine fait son chemin dans nos esprits de montagnards....