Japon, un rêve d’enfant
Nous voici enfin au Japon, pays que nous rêvions tout deux de visiter depuis fort longtemps.
Pendant nos jeunes années, grâce au "club Dorothée", nous étions vite devenus fan des mangas qui étaient résolument plus modernes que les autres dessins-animés. Il y a aussi eu le petit chaton « Hello Kitty » et quelques années plus tard nous voilà à nourrir notre Tamagotchi...Autant d’évocation qui nous font souvent penser que les Japonais ont gardés leur âme d’enfant et un grain de folie.
Mais aussi dans notre esprit, le Japon est associé au progrès informatique, aux gadgets électroniques, aux villes illuminées par les enseignes lumineuses, aux trains à grande vitesse.
Alors définitivement, notre esprit associe le Japon à la modernité et à l’innovation.
Enfin, à l'antipode de cette modernité, le Japon nous évoque un pays de traditions ancestrales notamment celle des samouraïs si bien décrite par Akira Kurosawa.
Alors nous voilà arrivés dans ce pays qui nous évoque tant de choses différentes que finalement nous ne savons pas vraiment ce que nous allons découvrir mais pour sûr c’est un rêve d’enfant qui devient réalité.
Pendant nos jeunes années, grâce au "club Dorothée", nous étions vite devenus fan des mangas qui étaient résolument plus modernes que les autres dessins-animés. Il y a aussi eu le petit chaton « Hello Kitty » et quelques années plus tard nous voilà à nourrir notre Tamagotchi...Autant d’évocation qui nous font souvent penser que les Japonais ont gardés leur âme d’enfant et un grain de folie.
Mais aussi dans notre esprit, le Japon est associé au progrès informatique, aux gadgets électroniques, aux villes illuminées par les enseignes lumineuses, aux trains à grande vitesse.
Alors définitivement, notre esprit associe le Japon à la modernité et à l’innovation.
Enfin, à l'antipode de cette modernité, le Japon nous évoque un pays de traditions ancestrales notamment celle des samouraïs si bien décrite par Akira Kurosawa.
Alors nous voilà arrivés dans ce pays qui nous évoque tant de choses différentes que finalement nous ne savons pas vraiment ce que nous allons découvrir mais pour sûr c’est un rêve d’enfant qui devient réalité.
Immaculé
5 mars 2018
Laissant derrière nous la moderne et lumineuse Osaka puis la petite ville sans charme de Kobe, nous voila à longer la mer pour rejoindre notre première destination: Himeji. Pour Éric c’est d’ailleurs un rêve d’enfant de découvrir le plus ancien château du Japon.
Arrivé à destination on reste tout deux bouche bée au pied de cet immense château blanc qui domine la petite ville. Depuis l'extérieur le chateau est majestueux avec son imposant donjon et ses jeux de toitures alors qu'à l'interieur nous découvrons des pièces glaciales et austères. Puis, au pied du château, dans les jardins de l’ancien quartier des samouraïs entre bassin de carpes koi et arbres en fleurs nous nous imprégnons de l’esthétique Japonnaise.
Laissant derrière nous la moderne et lumineuse Osaka puis la petite ville sans charme de Kobe, nous voila à longer la mer pour rejoindre notre première destination: Himeji. Pour Éric c’est d’ailleurs un rêve d’enfant de découvrir le plus ancien château du Japon.
Arrivé à destination on reste tout deux bouche bée au pied de cet immense château blanc qui domine la petite ville. Depuis l'extérieur le chateau est majestueux avec son imposant donjon et ses jeux de toitures alors qu'à l'interieur nous découvrons des pièces glaciales et austères. Puis, au pied du château, dans les jardins de l’ancien quartier des samouraïs entre bassin de carpes koi et arbres en fleurs nous nous imprégnons de l’esthétique Japonnaise.
Yellow Pumpkin
7 mars 2018
Parce que le Japon n'est pas que chateaux féodaux ou histoire de samouraïs, en chemin vers Hiroshima nous embarquons pour la petite île de Naoshima pour une halte plus contemporaine. Et voilà qui au petit matin, sur le port, nous nous trouvons nez à nez avec une courge géante rouge! Perplexe et amusé, nous allons d'œuvres en œuvres qui sont exposées sur le chemin côtier de l'île. Puis, niché discretement entre deux criques, il y a la fondation Benesse hebergée dans un batiment ultra moderne qui nous dévoile encore d'autres œuvres. Œuvres, qui conçuent pour être vues depuis les salles du musée, font bien souvent un rappel sur les éléments de l’île et sur la nature. Alors bien que novices en art contemporain, nous adorons ce tableau où les barques noire et jaune paintent sur une immense toile face à la mer n’est en fait que le miroir des barques échouées que nous voyons au loin sur la plage.
Enfin nos périgrinations nous mènent au petit village de Honmura où grâce à un savant jeu de piste parmi les maisons traditionnelles nous voilà à reconsidérer notre vision du temps qui s’égraine ou encore de l’obscurité...
Enfin, avouons le, notre preference ira à cette immense courge jaune aux pois noirs qui trône fièrement sur un petit ponton avec en toile de fond les îles de la baie.
Parce que le Japon n'est pas que chateaux féodaux ou histoire de samouraïs, en chemin vers Hiroshima nous embarquons pour la petite île de Naoshima pour une halte plus contemporaine. Et voilà qui au petit matin, sur le port, nous nous trouvons nez à nez avec une courge géante rouge! Perplexe et amusé, nous allons d'œuvres en œuvres qui sont exposées sur le chemin côtier de l'île. Puis, niché discretement entre deux criques, il y a la fondation Benesse hebergée dans un batiment ultra moderne qui nous dévoile encore d'autres œuvres. Œuvres, qui conçuent pour être vues depuis les salles du musée, font bien souvent un rappel sur les éléments de l’île et sur la nature. Alors bien que novices en art contemporain, nous adorons ce tableau où les barques noire et jaune paintent sur une immense toile face à la mer n’est en fait que le miroir des barques échouées que nous voyons au loin sur la plage.
Enfin nos périgrinations nous mènent au petit village de Honmura où grâce à un savant jeu de piste parmi les maisons traditionnelles nous voilà à reconsidérer notre vision du temps qui s’égraine ou encore de l’obscurité...
Enfin, avouons le, notre preference ira à cette immense courge jaune aux pois noirs qui trône fièrement sur un petit ponton avec en toile de fond les îles de la baie.
Les fleurs d’Hiroshima
10 mars 2018
Ce jour là, c'est le soleil de cette belle journée d'hiver qui nous apportera un peu de réconfort... Après plusieurs jours de vélo à travers la campagne japonaise nous nous promenons enfin dans le jardin du mémorial de Hiroshima et allons visiter le musée dédié à ce 6 août 1945. Les lettres des scientifiques et militaires americains y témoigneut de la minutie de la préparation de ce jour-là. Les récits, les photos et de nombreux dessins des habitants nous rappellent avec pudeur et dignité quelle a été l'atrocité de ce jour. Puis, un peu plus loin dans le parc, le squelette d’un ancien bâtiment soufflé en quelques secondes...
Alors le récit de Edita Morris et les destins brisés de Ohatsu, de Yuka, de Fumo nous reviennent à l'esprit...Car au delà de ces nombreuses vies fauchées en quelques secondes, il y aussi tous ceux qui seront devenus des parias dans leur propre pays.
A l’ heure où certains dirigeants semblent jouer à la bataille navale avec un fameux bouton nous finissons cette journée, dubitatifs sur la nature humaine et nos pensées se joignent tout naturellement aux vœux d Edita Morris et de tous les Japonnais: plus jamais!
Ce jour là, c'est le soleil de cette belle journée d'hiver qui nous apportera un peu de réconfort... Après plusieurs jours de vélo à travers la campagne japonaise nous nous promenons enfin dans le jardin du mémorial de Hiroshima et allons visiter le musée dédié à ce 6 août 1945. Les lettres des scientifiques et militaires americains y témoigneut de la minutie de la préparation de ce jour-là. Les récits, les photos et de nombreux dessins des habitants nous rappellent avec pudeur et dignité quelle a été l'atrocité de ce jour. Puis, un peu plus loin dans le parc, le squelette d’un ancien bâtiment soufflé en quelques secondes...
Alors le récit de Edita Morris et les destins brisés de Ohatsu, de Yuka, de Fumo nous reviennent à l'esprit...Car au delà de ces nombreuses vies fauchées en quelques secondes, il y aussi tous ceux qui seront devenus des parias dans leur propre pays.
A l’ heure où certains dirigeants semblent jouer à la bataille navale avec un fameux bouton nous finissons cette journée, dubitatifs sur la nature humaine et nos pensées se joignent tout naturellement aux vœux d Edita Morris et de tous les Japonnais: plus jamais!
Mer du Japon
11-16 mars 18
Suite à cette pause à Hiroshima, nous bifurquons en direction du nord. Après avoir longé le pacifique (côte sud de Osaka à Hiroshima) en y traversant un paysage finalement assez urbain (multiples petites villes), nous voilà enfin dans la campagne où le temps semble s’écouler plus lentement et où le silence règne. Puis, prenant un peu d’altitude c’est la neige que nous retrouvons dans les petites montagnes qui nous séparent encore de la côte nord...et voilà que soudain devant nous; la mer du Japon, cette mer qui avait été le leitmotiv de notre traversée Sibérienne. Alors longeant la mer, nous trouvons ici exactement ce pourquoi nous avions décidé de venir au Japon en Mars: au loin en direction des terres les sommets enneigés, en plaine la campagne qui s’éveille et les premiers cerisiers qui fleurissent...et tout ceci au bruit apaisant du ressac des vagues. Nous ne sommes probablement pas les seuls à trouver que cette mer apporte un sentiment de sérénités puisque dans un immense jardin où courent de curieux lapins, au bout d’une enfilade d’immenses portes se niche le temple d’Izumo. Et un peu plus tard dans la petite ville calme de Matsue, perché en haut du donjon nous pourrons admirer les grues du Japon qui se reposent.
Mais les jours suivants, l’hiver bel et bien présent nous offre cette fois le spectacle d’une mer démontée! Sur nos vélos, allant de criques en criques, de villages de prêcheurs en villages de pêcheurs, nous sommes littéralement frigorifiés par un vent violent et glacial...Alors une seule solution; nous nous laissons gargariser par le spectacle des vagues qui se fracassent sur les falaises et nous continuons en direction de Kinosaki.
Définitivement, superbe cette mer du Japon
Suite à cette pause à Hiroshima, nous bifurquons en direction du nord. Après avoir longé le pacifique (côte sud de Osaka à Hiroshima) en y traversant un paysage finalement assez urbain (multiples petites villes), nous voilà enfin dans la campagne où le temps semble s’écouler plus lentement et où le silence règne. Puis, prenant un peu d’altitude c’est la neige que nous retrouvons dans les petites montagnes qui nous séparent encore de la côte nord...et voilà que soudain devant nous; la mer du Japon, cette mer qui avait été le leitmotiv de notre traversée Sibérienne. Alors longeant la mer, nous trouvons ici exactement ce pourquoi nous avions décidé de venir au Japon en Mars: au loin en direction des terres les sommets enneigés, en plaine la campagne qui s’éveille et les premiers cerisiers qui fleurissent...et tout ceci au bruit apaisant du ressac des vagues. Nous ne sommes probablement pas les seuls à trouver que cette mer apporte un sentiment de sérénités puisque dans un immense jardin où courent de curieux lapins, au bout d’une enfilade d’immenses portes se niche le temple d’Izumo. Et un peu plus tard dans la petite ville calme de Matsue, perché en haut du donjon nous pourrons admirer les grues du Japon qui se reposent.
Mais les jours suivants, l’hiver bel et bien présent nous offre cette fois le spectacle d’une mer démontée! Sur nos vélos, allant de criques en criques, de villages de prêcheurs en villages de pêcheurs, nous sommes littéralement frigorifiés par un vent violent et glacial...Alors une seule solution; nous nous laissons gargariser par le spectacle des vagues qui se fracassent sur les falaises et nous continuons en direction de Kinosaki.
Définitivement, superbe cette mer du Japon
Onsen
17 mars 18
Arrivés au minuscule village de Takeno nous faisons nos adieux à cette mer et bifurquons en direction de Kyoto. Nous retrouvons les champs, les petites montagnes enneigées et la solitude. Quand brusquement un attroupement, nous voilà à la source chaude de Kinosaki où les Japonais y font cuire des œufs...Bien que gourmands, nous préférons continuer notre chemin pour plutôt faire halte dans un Onsen. Après plusieurs jours et nuits dans le froid, avouons-le, nous rêvons de découvrir l’expérience du Onsen.
L’expérience commence par se laver puis se rincer pour enfin s’immerger dans les eaux chaudes d’un bassin couvert ...Quintessence de la relaxation lorsque on va dans le bassin extérieur, alliant réconfort de l’eau chaude et contemplation d’un jardin zen à l’élégance nippone.
Expérience à vivre et revivre au Japon 😊
Nota: Point de photos pour cet article. Evidement, la pudeur veut que nous n’ayons pas immortalisé ces instants.
Arrivés au minuscule village de Takeno nous faisons nos adieux à cette mer et bifurquons en direction de Kyoto. Nous retrouvons les champs, les petites montagnes enneigées et la solitude. Quand brusquement un attroupement, nous voilà à la source chaude de Kinosaki où les Japonais y font cuire des œufs...Bien que gourmands, nous préférons continuer notre chemin pour plutôt faire halte dans un Onsen. Après plusieurs jours et nuits dans le froid, avouons-le, nous rêvons de découvrir l’expérience du Onsen.
L’expérience commence par se laver puis se rincer pour enfin s’immerger dans les eaux chaudes d’un bassin couvert ...Quintessence de la relaxation lorsque on va dans le bassin extérieur, alliant réconfort de l’eau chaude et contemplation d’un jardin zen à l’élégance nippone.
Expérience à vivre et revivre au Japon 😊
Nota: Point de photos pour cet article. Evidement, la pudeur veut que nous n’ayons pas immortalisé ces instants.
Kyoto, un concentré de Japon
19-23 mars
Ragaillardis par les Onsens, malgré la pluie battante (et oui ici aussi il y a les giboulées de mars) nous filons bon train vers Kyoto où nous arrivons pour quelques jours de visites. À Kyoto, musée à ciel ouvert, nous jonglons entre modernité, loufoque, art de la séduction, graphisme, contemplatif et Zen.
Modernité, l’architecture de verre et d’acier de la gare nous rappelle que Kyoto est tout de même la troisième ville du Japon...
Loufoque, le marché couvert de Nishiji vrai paradis des gourmands un brin curieux. On y goûte les poissons en saumure et toutes sortes de condiments inconnus à nos papilles d’européens. On renifle tout ces produits pour inscrire toutes ces nouvelles odeurs et on admire les sucreries aux décorations enfantines. Enfin on s’extasie devant les ustensiles de cuisine japonais, alors ce jour là, nos sacoches à vélo n’étant pas assez remplies, nous repartirons avec un couteau gravé au nom de Clairic (les Tounes copyright).
Art de la séduction, dans les rues de Kyoto beaucoup d’hommes et de femmes se promènent fièrement en habits traditionnels et malgré la pluie battante les belles étoffes colorées des Kimonos égaient les rues de Kyoto et plus spécialement les ruelles du quartier de Gion. Au musée du textile, je m’amuserai de découvrir que 3 tisserands japonais sont venus jadis à Lyon pour apprendre à utiliser les métiers à tisser jacquard.
Mais à Kyoto, au delà de la beauté des costumes traditionnels, c’est aussi l’art des Geishas que nous découvrons. De dos, l’encolure du Kimono laisse entrevoir la naissance de la nuque restée vierge de poudre de riz, de face les Geishas ne laissent deviner aucune émotions sur leur visage intégralement poudré. Tout le jeu de séduction réside dans leur danse utilisant les manches de Kimonos pour soit dévoier leur fine main ou au contraire pudiquement se cacher...
Geishas, femmes libérées ? Nous restons sans réponse.
Graphisme, inconcevable de repartir du Japon sans être aller visiter le musée international du Manga...Nous retrouvons émus la petite silhouette de Astro boy et surtout nous voilà enfin un peu mieux renseigné sur cet art soit éducatif soit satirique qu’est le Manga.
Contemplatif et Zen, à Kyoto, c’est au palais impérial que l’on commence à s’imprégner du sens de l’esthétique très épuré des palais japonais et surtout de l’élégance apaisante des jardins. Puis allant de temples en temples on comprendra vite que au Japon l’apaisement se trouve non pas dans les temples (dont l’intérieur est souvent inaccessible) mais plutôt grâce à la contemplation des jardins Zens. Enfin des conseils fort avisés, nous mèneront jusqu’à la superbe villa Katsura, où l’on comprend aussi que toute l’harmonie du Jardin est en fait conçue pour créer des tableaux à contempler depuis les divers pavillons du palais.
Un article bien long, tout ceci aurait pu se résumer par : Kyoto on a été FAN!
Ragaillardis par les Onsens, malgré la pluie battante (et oui ici aussi il y a les giboulées de mars) nous filons bon train vers Kyoto où nous arrivons pour quelques jours de visites. À Kyoto, musée à ciel ouvert, nous jonglons entre modernité, loufoque, art de la séduction, graphisme, contemplatif et Zen.
Modernité, l’architecture de verre et d’acier de la gare nous rappelle que Kyoto est tout de même la troisième ville du Japon...
Loufoque, le marché couvert de Nishiji vrai paradis des gourmands un brin curieux. On y goûte les poissons en saumure et toutes sortes de condiments inconnus à nos papilles d’européens. On renifle tout ces produits pour inscrire toutes ces nouvelles odeurs et on admire les sucreries aux décorations enfantines. Enfin on s’extasie devant les ustensiles de cuisine japonais, alors ce jour là, nos sacoches à vélo n’étant pas assez remplies, nous repartirons avec un couteau gravé au nom de Clairic (les Tounes copyright).
Art de la séduction, dans les rues de Kyoto beaucoup d’hommes et de femmes se promènent fièrement en habits traditionnels et malgré la pluie battante les belles étoffes colorées des Kimonos égaient les rues de Kyoto et plus spécialement les ruelles du quartier de Gion. Au musée du textile, je m’amuserai de découvrir que 3 tisserands japonais sont venus jadis à Lyon pour apprendre à utiliser les métiers à tisser jacquard.
Mais à Kyoto, au delà de la beauté des costumes traditionnels, c’est aussi l’art des Geishas que nous découvrons. De dos, l’encolure du Kimono laisse entrevoir la naissance de la nuque restée vierge de poudre de riz, de face les Geishas ne laissent deviner aucune émotions sur leur visage intégralement poudré. Tout le jeu de séduction réside dans leur danse utilisant les manches de Kimonos pour soit dévoier leur fine main ou au contraire pudiquement se cacher...
Geishas, femmes libérées ? Nous restons sans réponse.
Graphisme, inconcevable de repartir du Japon sans être aller visiter le musée international du Manga...Nous retrouvons émus la petite silhouette de Astro boy et surtout nous voilà enfin un peu mieux renseigné sur cet art soit éducatif soit satirique qu’est le Manga.
Contemplatif et Zen, à Kyoto, c’est au palais impérial que l’on commence à s’imprégner du sens de l’esthétique très épuré des palais japonais et surtout de l’élégance apaisante des jardins. Puis allant de temples en temples on comprendra vite que au Japon l’apaisement se trouve non pas dans les temples (dont l’intérieur est souvent inaccessible) mais plutôt grâce à la contemplation des jardins Zens. Enfin des conseils fort avisés, nous mèneront jusqu’à la superbe villa Katsura, où l’on comprend aussi que toute l’harmonie du Jardin est en fait conçue pour créer des tableaux à contempler depuis les divers pavillons du palais.
Un article bien long, tout ceci aurait pu se résumer par : Kyoto on a été FAN!
Boudha et daims
24-25 mars
Nouvelle pause dans la petite ville calme de Nara cette fois ci. Le soleil est enfin de retour et nous savourons notre balade dans un immense parc qui nous mène, en longeant des sentiers bordés de lanternes, de temples en temples....Enfin pas seulement, nous faisons aussi une halte au musée pour admirer des katanas anciens que nous trouvons superbes et qui nous embarquent un peu dans l’univers des Samouraïs. Nous découvrons aussi que ces lames représentent un vrai savoir-faire. Placées à quelques centimètres de nous derrière une vitrine, les japonais enadmirent la qualité à la jumelle....
Et puis chemin faisant, nous voilà face à un immense Boudha... Malgré toutes les statues contemplées en Thaïlande et Birmanie nous restons encore bouche bée au pied de cette immense statue de Bronze...
Mais de notre pause à Nara, nous gardons aussi le souvenir de tous ces daims qui se promènent librement autour de nous et qui auraient bien partagé une glace avec Éric... Et puis, dans cet immense parc, les cerisiers en fleurs nous font penser que les journées froides et pluvieuses sont derrières nous. Les daims semblent en être convaincus puisqu’ils commencent à perdre leur fourrure d’hiver...
Nouvelle pause dans la petite ville calme de Nara cette fois ci. Le soleil est enfin de retour et nous savourons notre balade dans un immense parc qui nous mène, en longeant des sentiers bordés de lanternes, de temples en temples....Enfin pas seulement, nous faisons aussi une halte au musée pour admirer des katanas anciens que nous trouvons superbes et qui nous embarquent un peu dans l’univers des Samouraïs. Nous découvrons aussi que ces lames représentent un vrai savoir-faire. Placées à quelques centimètres de nous derrière une vitrine, les japonais enadmirent la qualité à la jumelle....
Et puis chemin faisant, nous voilà face à un immense Boudha... Malgré toutes les statues contemplées en Thaïlande et Birmanie nous restons encore bouche bée au pied de cette immense statue de Bronze...
Mais de notre pause à Nara, nous gardons aussi le souvenir de tous ces daims qui se promènent librement autour de nous et qui auraient bien partagé une glace avec Éric... Et puis, dans cet immense parc, les cerisiers en fleurs nous font penser que les journées froides et pluvieuses sont derrières nous. Les daims semblent en être convaincus puisqu’ils commencent à perdre leur fourrure d’hiver...
ダム- ダム : Damé-Damé !!
28-29 mars
Au tout début, après Kyoto / Nara nous avions imaginé continuer sur une traversée des Alpes...mais la neige en décidera autrement, la route est fermée... Alors nous imaginons un autre itinéraire qui depuis les temples d’Ise nous permettra de rejoindre le château de Matsumoto au porte des Alpes. Alors sans l’ombre d’un doute nous nous lançons sur des petites routes qui, au début, longent le pacifique et petit à petit s’enfoncent dans les terres. La route est superbe et nous mène dans des zones très préservées voir isolées (d’ailleurs un peu trop puisque toutes les épiceries signalées sur la carte se révéleront fermées nous empêchant de refaire notre stock de victuailles). Soudainement en traversant un petit village nous voilà nez à nez avec un ouvrier: Damé Damé.... notre japonais étant certes très médiocre nous comprenons qu’il refuse de nous laisser passer. Décision bien mystérieuse, les camions, les voitures et les motos sont autorisés à passer... après plusieurs minutes à essayer de se comprendre le verdict tombe: interdiction formelle de franchir les travaux sur nos vélos. Damé- Damé !
Un gentil papi volera à notre secours en nous embarquant dans sa camionnette, OUFFF. Quelques kilomètres après nous voilà à pédaler à nouveau en direction de Matsumoto. Mais l’histoire veut qu’apr une après-midi à pédaler sans croiser une âme nous arrivions dans un village où la supérette est elle aussi fermée. Grrr. Soucieux de se remplir l’estomac nous voilà en quête de renseignements. Quête qui nous mènera au policier du village qui en plus de nous expliquer qu’il n’y a plus aucuns commerces ouvert dans une zone de 60 km à la ronde, nous explique que la route de Matsumoto est bloquée pour cause d’éboulis. DAMÉ - DAMÉ....
Ce jour là, nous aurons au moins enrichi notre maigre japonais d’un mot supplémentaire.
Et voilà que notre gentil policier se met à nous colorier une carte pour nous expliquer que nous sommes bon pour un détour de 60 km et deux cols de montagne supplémentaires....Grrr
Damé- Damé a t-il dit. Détour ou volte face?
Il se fait tard, on va planter la tente, la nuit porte conseil.
Le lendemain matin, à la bifurcation un nouvel agent de travaux aidera grandement la décision, Damé-Damé: la route 426 est barrée elle aussi!
DAMÉ- DAMÉ
Volte face, nous renonçons au château de Matsumoto, nous irons donc vers le Mont Fuji plus tôt que prévu.
Ceci dit, la loi des séries n’étant pas une légende, sur le retour après avoir franchit un tunnel...dans notre dos, (exactement comme dans les films américains) un micro nous donne l’orde de nous arrêter (bizarrement malgré notre japonais médiocre nous comprenons). Ce jour là, nous serons bon pour une remontrance des policiers qui relève tout de même nos noms et date de naissance.
Nous voilà donc fiché dans le listing des cyclistes dangereux....
y a des jours comme cela.... alors quand enfin on trouve à acheter à manger... l’histoire raconte que nous avons craqué pour deux fraisiers 😉
Au tout début, après Kyoto / Nara nous avions imaginé continuer sur une traversée des Alpes...mais la neige en décidera autrement, la route est fermée... Alors nous imaginons un autre itinéraire qui depuis les temples d’Ise nous permettra de rejoindre le château de Matsumoto au porte des Alpes. Alors sans l’ombre d’un doute nous nous lançons sur des petites routes qui, au début, longent le pacifique et petit à petit s’enfoncent dans les terres. La route est superbe et nous mène dans des zones très préservées voir isolées (d’ailleurs un peu trop puisque toutes les épiceries signalées sur la carte se révéleront fermées nous empêchant de refaire notre stock de victuailles). Soudainement en traversant un petit village nous voilà nez à nez avec un ouvrier: Damé Damé.... notre japonais étant certes très médiocre nous comprenons qu’il refuse de nous laisser passer. Décision bien mystérieuse, les camions, les voitures et les motos sont autorisés à passer... après plusieurs minutes à essayer de se comprendre le verdict tombe: interdiction formelle de franchir les travaux sur nos vélos. Damé- Damé !
Un gentil papi volera à notre secours en nous embarquant dans sa camionnette, OUFFF. Quelques kilomètres après nous voilà à pédaler à nouveau en direction de Matsumoto. Mais l’histoire veut qu’apr une après-midi à pédaler sans croiser une âme nous arrivions dans un village où la supérette est elle aussi fermée. Grrr. Soucieux de se remplir l’estomac nous voilà en quête de renseignements. Quête qui nous mènera au policier du village qui en plus de nous expliquer qu’il n’y a plus aucuns commerces ouvert dans une zone de 60 km à la ronde, nous explique que la route de Matsumoto est bloquée pour cause d’éboulis. DAMÉ - DAMÉ....
Ce jour là, nous aurons au moins enrichi notre maigre japonais d’un mot supplémentaire.
Et voilà que notre gentil policier se met à nous colorier une carte pour nous expliquer que nous sommes bon pour un détour de 60 km et deux cols de montagne supplémentaires....Grrr
Damé- Damé a t-il dit. Détour ou volte face?
Il se fait tard, on va planter la tente, la nuit porte conseil.
Le lendemain matin, à la bifurcation un nouvel agent de travaux aidera grandement la décision, Damé-Damé: la route 426 est barrée elle aussi!
DAMÉ- DAMÉ
Volte face, nous renonçons au château de Matsumoto, nous irons donc vers le Mont Fuji plus tôt que prévu.
Ceci dit, la loi des séries n’étant pas une légende, sur le retour après avoir franchit un tunnel...dans notre dos, (exactement comme dans les films américains) un micro nous donne l’orde de nous arrêter (bizarrement malgré notre japonais médiocre nous comprenons). Ce jour là, nous serons bon pour une remontrance des policiers qui relève tout de même nos noms et date de naissance.
Nous voilà donc fiché dans le listing des cyclistes dangereux....
y a des jours comme cela.... alors quand enfin on trouve à acheter à manger... l’histoire raconte que nous avons craqué pour deux fraisiers 😉
Cerisiers en Fleurs
Depuis le 24 mars...
Venir en mars et avril pour voir la fin de l’hiver, les sommets encore enneigés et contempler les cerisiers en fleurs...
Depuis début mars, la nature se réveille timidement dans les campagnes et sur la côte de la Mer du Japon les arbres fleurissent timidement par-ci, par là . À Kyoto, les jardins commencent à se colorer par petites touches, nous laissant deviner que le spectacle est imminent.
Nous y voilà, sur la route qui nous mène à Ise une odeur délicate nous entoure, une véritable haie d’honneur se dresse devant nous. Les cerisiers sont là, nombreux, immenses et tous en fleurs. Les kilomètres faisant, nous ne nous lassons pas de ce charmant spectacle que nous offre le printemps. Les japonais décorent les arbres avec de petites lanternes, pic-nic au pied des cerisiers...Le pays est subitement comme en fête.
Alors, en se dirigeant vers Matsumoto, prenant de l’altitude nous regretterons un peu que les cerisiers se fassent moins nombreux...
Damé- Damé, au final, un mal pour un bien....
Notre nouvel itinéraire est tout simplement sublime. En redescendant de la montagne les cerisiers colorent à nouveau la campagne...Nous ne nous lassons pas d’admirer ces petites fleurs délicates.
Et quand le vent se lève, voilà un petit moment de magie : il neige des pétales! Vision qui nous rappelle que ce spectacle est bien éphémère et comme nous l’avions déjà ressenti plusieurs fois depuis le début de notre périple, nous savourons l’immense privilège d’être là, sur nos vélos les yeux grands ouverts !
Venir en mars et avril pour voir la fin de l’hiver, les sommets encore enneigés et contempler les cerisiers en fleurs...
Depuis début mars, la nature se réveille timidement dans les campagnes et sur la côte de la Mer du Japon les arbres fleurissent timidement par-ci, par là . À Kyoto, les jardins commencent à se colorer par petites touches, nous laissant deviner que le spectacle est imminent.
Nous y voilà, sur la route qui nous mène à Ise une odeur délicate nous entoure, une véritable haie d’honneur se dresse devant nous. Les cerisiers sont là, nombreux, immenses et tous en fleurs. Les kilomètres faisant, nous ne nous lassons pas de ce charmant spectacle que nous offre le printemps. Les japonais décorent les arbres avec de petites lanternes, pic-nic au pied des cerisiers...Le pays est subitement comme en fête.
Alors, en se dirigeant vers Matsumoto, prenant de l’altitude nous regretterons un peu que les cerisiers se fassent moins nombreux...
Damé- Damé, au final, un mal pour un bien....
Notre nouvel itinéraire est tout simplement sublime. En redescendant de la montagne les cerisiers colorent à nouveau la campagne...Nous ne nous lassons pas d’admirer ces petites fleurs délicates.
Et quand le vent se lève, voilà un petit moment de magie : il neige des pétales! Vision qui nous rappelle que ce spectacle est bien éphémère et comme nous l’avions déjà ressenti plusieurs fois depuis le début de notre périple, nous savourons l’immense privilège d’être là, sur nos vélos les yeux grands ouverts !
Fuji-San
31 mars - 4 Avril
Nouvel itinéraire donc, nous voilà en direction de la region du Mont Fuji et de ses cinq lacs. Alors que l'on longe la mer, voilà que au loin une immense montagne flotte dans le ciel. Bien sur les rationnels parlerons d'effet d'optique , nous ce jour là, nous préférons y voir le sacré que les japonais prêtent à cette montagne ... Alors attiré comme un aimant on bifurque en direction du nord. Et de lacs en lacs nous tournons autour du Mont Fuji, admirant ce géant de neige sous tous les angles. Un soir, alors que nous cherchons un emplacement pour notre petite tente, nous découvrons que les japonais (qui semblent être en vacances cette semaine là) sont des adeptes du camping. Alors c'est au milieu d'un village d'immenses tentes décorées de guirlandes lumineuses que nous nous installons. C'est aussi pour nous l'occasion d'expérimenter encore la gentillesse des japonais, une famille nous offre le ticket d'emplacement pour la tente et tous ceux qui ont quelques notions d'anglais viennent échanger quelques mots avec nous.
Accros de montagne que nous sommes, quand nous arrivons à la ville de Kawaguchi, nous nous renseignons pour tenter l'ascension de ce géant de neige... Il faut dire que ces pentes enneigés nous font de l’œil depuis quelques jours.
Damé- Dumé, l'ascension est interdite en cette saison, damé-damé la route pour la station 5 (debut de la randonnée) et barrée. Les japonais s'essayeraient-ils au comique de repetition ?
Et bien, en voila une bonne raison de revenir dans ce pays si acceuillant !
Nouvel itinéraire donc, nous voilà en direction de la region du Mont Fuji et de ses cinq lacs. Alors que l'on longe la mer, voilà que au loin une immense montagne flotte dans le ciel. Bien sur les rationnels parlerons d'effet d'optique , nous ce jour là, nous préférons y voir le sacré que les japonais prêtent à cette montagne ... Alors attiré comme un aimant on bifurque en direction du nord. Et de lacs en lacs nous tournons autour du Mont Fuji, admirant ce géant de neige sous tous les angles. Un soir, alors que nous cherchons un emplacement pour notre petite tente, nous découvrons que les japonais (qui semblent être en vacances cette semaine là) sont des adeptes du camping. Alors c'est au milieu d'un village d'immenses tentes décorées de guirlandes lumineuses que nous nous installons. C'est aussi pour nous l'occasion d'expérimenter encore la gentillesse des japonais, une famille nous offre le ticket d'emplacement pour la tente et tous ceux qui ont quelques notions d'anglais viennent échanger quelques mots avec nous.
Accros de montagne que nous sommes, quand nous arrivons à la ville de Kawaguchi, nous nous renseignons pour tenter l'ascension de ce géant de neige... Il faut dire que ces pentes enneigés nous font de l’œil depuis quelques jours.
Damé- Dumé, l'ascension est interdite en cette saison, damé-damé la route pour la station 5 (debut de la randonnée) et barrée. Les japonais s'essayeraient-ils au comique de repetition ?
Et bien, en voila une bonne raison de revenir dans ce pays si acceuillant !
En route pour Tokyo, le grand écart
5-9 Avril
Il est temps de songer à rejoindre Tokyo...Depuis la ville de Fujiyoshida, un dernier effort en franchissant un col à 1100 mètres et nous voilà lancé dans une interminable descente pour rejoindre l’océan Pacifique. En chemin, un dernier lac, un dernier regard au Mont Fuji et nous arrivons dans la petite ville de Hakone où nous cèdons encore à la tentation des Onsens.
Bien conscient que les kilomètres à venir vont devenir de plus en plus urbains (la grande agglomération de Tokyo représente tout de même plus de la moitié de la population française, bref), nous savourons pleinement ce dernier moment au pied du Mont Fuji. En longeant l'océan, on retrouve tout d'abord l'ambiance féodal des châteaux japonais dans la petite ville de Otawara. Quelques kilomètres plus loin, on se replonge dans l'ambiance Zen des temples de la presqu'île de Enoshima puis de Kamakura.
Repartant de Kamakura, c'est là que tout bascule! Les habitations se font de plus en plus nombreuses, nous devenons incapable de distinguer les limites des villes suivantes que nous traverserons. A Yokohama, c'est le grand écart , bye-bye les petites maisons de campagne, bye-bye les chateaux , bye bye les temples Zens: nous voilà au milieu des gratte-ciel!
Un dernier effort, on se lance à l'assaut de Tokyo et c'est bel et bien à vélo que nous rejoignons le centre de Tokyo pour quelques jours de visite (ou quelques jours de repos bien mérité pour Tornado et Zebulon...)
Il est temps de songer à rejoindre Tokyo...Depuis la ville de Fujiyoshida, un dernier effort en franchissant un col à 1100 mètres et nous voilà lancé dans une interminable descente pour rejoindre l’océan Pacifique. En chemin, un dernier lac, un dernier regard au Mont Fuji et nous arrivons dans la petite ville de Hakone où nous cèdons encore à la tentation des Onsens.
Bien conscient que les kilomètres à venir vont devenir de plus en plus urbains (la grande agglomération de Tokyo représente tout de même plus de la moitié de la population française, bref), nous savourons pleinement ce dernier moment au pied du Mont Fuji. En longeant l'océan, on retrouve tout d'abord l'ambiance féodal des châteaux japonais dans la petite ville de Otawara. Quelques kilomètres plus loin, on se replonge dans l'ambiance Zen des temples de la presqu'île de Enoshima puis de Kamakura.
Repartant de Kamakura, c'est là que tout bascule! Les habitations se font de plus en plus nombreuses, nous devenons incapable de distinguer les limites des villes suivantes que nous traverserons. A Yokohama, c'est le grand écart , bye-bye les petites maisons de campagne, bye-bye les chateaux , bye bye les temples Zens: nous voilà au milieu des gratte-ciel!
Un dernier effort, on se lance à l'assaut de Tokyo et c'est bel et bien à vélo que nous rejoignons le centre de Tokyo pour quelques jours de visite (ou quelques jours de repos bien mérité pour Tornado et Zebulon...)
Bilan des troupes
11 Avril
Déjà 7 mois que nous vadrouillons...
Nous? Nous nous portons comme des charmes, le plein air nous va à ravir! On ne peut malheureusement pas en dire autant pour Zebulon...qui se retrouve avec un pneu arrière déchiré et une sacoche avant bringue-ballante (la faute à la vis du porte bagage avant sectionnée nette) !!
Heuresement, la chance voudra que l’on trouve à acheter un extracteur de vis au bon diamètre et que quelques kilomètres plus tard un garagiste Subaru prendra grand soin de l’ami Zebulon. Oufff
Tornado, lui, se fait tout petit et avale les kilomètres avec toujours autant d’enthousiasme. Par contre, côté accessoires c’est la débandade, le compteur kilométrique a décidé de ne plus compter depuis Matsue et voilà que l’armature métallique de la Box (comprendre sacoche de guidon pour les non-initiés) se sectionne nette. Résultat une box bringe-ballante elle aussi.
Côté matériel de camping, c’est guère plus brillant, le toit nous tombe sur la tête, l’arceau de notre petite tente se brise une troisième fois un jour de gros vent... tuyau de gaz plus tard et notre maison a meilleure allure. Pour finir c’est un matelas thermarest qui a un coup de pompe.
Arrivés à Tokyo nous commençons par prendre soin de Zebulon et Tornado et résoudre tous ces menus tracas. Le moral des troupes est au beau fixe, nous sommes fin prêt pour la suite de l’aventure.
Déjà 7 mois que nous vadrouillons...
Nous? Nous nous portons comme des charmes, le plein air nous va à ravir! On ne peut malheureusement pas en dire autant pour Zebulon...qui se retrouve avec un pneu arrière déchiré et une sacoche avant bringue-ballante (la faute à la vis du porte bagage avant sectionnée nette) !!
Heuresement, la chance voudra que l’on trouve à acheter un extracteur de vis au bon diamètre et que quelques kilomètres plus tard un garagiste Subaru prendra grand soin de l’ami Zebulon. Oufff
Tornado, lui, se fait tout petit et avale les kilomètres avec toujours autant d’enthousiasme. Par contre, côté accessoires c’est la débandade, le compteur kilométrique a décidé de ne plus compter depuis Matsue et voilà que l’armature métallique de la Box (comprendre sacoche de guidon pour les non-initiés) se sectionne nette. Résultat une box bringe-ballante elle aussi.
Côté matériel de camping, c’est guère plus brillant, le toit nous tombe sur la tête, l’arceau de notre petite tente se brise une troisième fois un jour de gros vent... tuyau de gaz plus tard et notre maison a meilleure allure. Pour finir c’est un matelas thermarest qui a un coup de pompe.
Arrivés à Tokyo nous commençons par prendre soin de Zebulon et Tornado et résoudre tous ces menus tracas. Le moral des troupes est au beau fixe, nous sommes fin prêt pour la suite de l’aventure.
L’élégance du hérisson
Cet article pourra paraître comme une régression; mais il est impossible de quitter le Japon sans évoquer le sujet! Ceux qui ont lu l'élégance du hérisson se souviennent probablement d’un chapitre assez rigolo, celui de la visite chez Mr Ozu
En réalité c' est dès que vous vous isolez que le son d’une sonate de Mozart où d'une cascade se fait subitement entendre vous faisant oublier la raison de votre venue... Ensuite, c'est la douce chaleur de la cuvette chauffante qui vous fera oublier le froid glacial de l'hiver nippon. Puis, pour peu que vous soyez un brin curieux, si vous jouer avec tous les boutons de la petite « game-boy » attenante à la cuvette .. vous finirez l’écoute de la dite sonate propre comme un sous neuf!
Alors il faut bien l’avouer: au Japon même les petits gestes du quotidien deviennent une expérience à part entière. 😊
- « oh, je parie que vous avez eu peur, dit-il. J'aurais du vous prevenir. C'est une façon Japonaise, que ma fille a voulu importer ici. Quand on tire la chasse d'eau, la musique se déclenche, c'est plus .. joli, vous voyez ? »
En réalité c' est dès que vous vous isolez que le son d’une sonate de Mozart où d'une cascade se fait subitement entendre vous faisant oublier la raison de votre venue... Ensuite, c'est la douce chaleur de la cuvette chauffante qui vous fera oublier le froid glacial de l'hiver nippon. Puis, pour peu que vous soyez un brin curieux, si vous jouer avec tous les boutons de la petite « game-boy » attenante à la cuvette .. vous finirez l’écoute de la dite sonate propre comme un sous neuf!
Alors il faut bien l’avouer: au Japon même les petits gestes du quotidien deviennent une expérience à part entière. 😊
Adjugé - Vendu !
12 Avril 18
Au delà des gratte-ciel et des quartiers modernes, Yokohama est surtout un immense port. C’est ici entre visites de navires et du musée du port que l’on se rappelle que le Japon est depuis toujours un peuple de marins et de pêcheurs. Mais c’est à Tokyo que l’on aura la chance d’assister à un étrange spectacle.
Nous voilà donc à 3 heure du matin à errer dans les coulisses du marché au poisson qui se met en place pour y trouver un petit bureau où déjà quelques touristes noctambules font la queue. Un petit pépé autoritaire nous fait assoir à même le sol...et très vite le nombre limite de touristes autorisés est atteint. On a donc bien fait de se lever si tôt, il nous reste plus qu’à attendre sagement assis ( surtout ne pas se lever, ne pas s’assoupir : pas commode le pépé) le début de la vente aux enchères de Thon qui commence à 5h40.
Heureusement, pendant cette longue attente, un acheteur vient longuement discuter avec nous pour livrer quelques éclairages sur ce que nous allons voir et nous expliquer l’importance du Thon, ici, au Japon.
5h40 ! Notre pépé nous escorte et nous entrons dans un grand hangar où, à même le sol, des Thons (frais ou congelés) sont alignés.
Le silence est de mise !
Chaque acheteur tourne autour de chacun des thons en répétant inlassablement les mêmes gestes bien précis...les pêcheurs sont absents, les acheteurs s’ignorent complètement les uns des autres.
Gestes précis donc, éclairer la tranche de chair (de la queue) pour juger de la bonne couleur, prélever un minuscule bout de chair et la malaxer longuement entre les doigts pour estimer la texture...De bien maigres indices pour estimer la finesse de chaque bête.
Une cloche met fin à ce cérémonial, un petit bonhomme monte sur un strapontin, salue l’assemblée et commence à faire grimper les prix sur les instructions que les acheteurs lui transmettent uniquement en comptant sur leur doigts.
La parole restera le privilège du petit bonhomme, un vrai monologue !
Adjugé, vendu; voilà une rangée puis deux ....vendus en l’espace de 5 minutes à peine.
Malgré la rapidité de la vente, ici au Japon les prix (au kilo) du thon se rapprochent étrangement des prix du caviar. Et pourtant c’est avec de bien maigres indices que les acheteurs doivent faire le pari de l’excellence...alors indéniablement ce qui nous étonnera le plus ce matin là c’est qu’en une poignée de minutes ces mastodontes sont vendus tout les matins à des prix qui font tourner la tête.
Nous sommes loin du concept bruyant de la criée à la française !
Au delà des gratte-ciel et des quartiers modernes, Yokohama est surtout un immense port. C’est ici entre visites de navires et du musée du port que l’on se rappelle que le Japon est depuis toujours un peuple de marins et de pêcheurs. Mais c’est à Tokyo que l’on aura la chance d’assister à un étrange spectacle.
Nous voilà donc à 3 heure du matin à errer dans les coulisses du marché au poisson qui se met en place pour y trouver un petit bureau où déjà quelques touristes noctambules font la queue. Un petit pépé autoritaire nous fait assoir à même le sol...et très vite le nombre limite de touristes autorisés est atteint. On a donc bien fait de se lever si tôt, il nous reste plus qu’à attendre sagement assis ( surtout ne pas se lever, ne pas s’assoupir : pas commode le pépé) le début de la vente aux enchères de Thon qui commence à 5h40.
Heureusement, pendant cette longue attente, un acheteur vient longuement discuter avec nous pour livrer quelques éclairages sur ce que nous allons voir et nous expliquer l’importance du Thon, ici, au Japon.
5h40 ! Notre pépé nous escorte et nous entrons dans un grand hangar où, à même le sol, des Thons (frais ou congelés) sont alignés.
Le silence est de mise !
Chaque acheteur tourne autour de chacun des thons en répétant inlassablement les mêmes gestes bien précis...les pêcheurs sont absents, les acheteurs s’ignorent complètement les uns des autres.
Gestes précis donc, éclairer la tranche de chair (de la queue) pour juger de la bonne couleur, prélever un minuscule bout de chair et la malaxer longuement entre les doigts pour estimer la texture...De bien maigres indices pour estimer la finesse de chaque bête.
Une cloche met fin à ce cérémonial, un petit bonhomme monte sur un strapontin, salue l’assemblée et commence à faire grimper les prix sur les instructions que les acheteurs lui transmettent uniquement en comptant sur leur doigts.
La parole restera le privilège du petit bonhomme, un vrai monologue !
Adjugé, vendu; voilà une rangée puis deux ....vendus en l’espace de 5 minutes à peine.
Malgré la rapidité de la vente, ici au Japon les prix (au kilo) du thon se rapprochent étrangement des prix du caviar. Et pourtant c’est avec de bien maigres indices que les acheteurs doivent faire le pari de l’excellence...alors indéniablement ce qui nous étonnera le plus ce matin là c’est qu’en une poignée de minutes ces mastodontes sont vendus tout les matins à des prix qui font tourner la tête.
Nous sommes loin du concept bruyant de la criée à la française !
Tokyo, la moderne
10-15 Avril 18
Comme à Kyoto, pendant cette dernière halte à Tokyo, c’est d’une ambiance à une autre que nous nous sommes baladé au fil des divers quartiers.
Niché entre les gratte-ciel, il persiste dans cette ville ultra moderne quelques beaux temples. À Ueno, le temple des Azalées et ces jardins nous font oublier que nous sommes dans une mégalopole.
Dans le quartier de Ginza, c’est un peu une ambiance de champs Élysée que l’on découvre en remontant un grand boulevard où les gratte-ciel affichent de luxueuses enseignes...mais juste au pied d’une tour de verre, un théâtre à l’architecture traditionnelle fait de la résistance. Alors ce jour là, nous ferons les curieux et irons assister à un acte de Kabuki. Art traditionnel Japonais auquel il faut bien l’avouer nous ne sommes pas certain d’avoir tous compris...
Et puis à quelques pas de là, encore une autre ambiance, celle du marché au poisson. Ambiance qui (malgré le réveil très matinal) ravit les gourmands que nous sommes.
Mais avouons le, à Tokyo ce sont les gratte-ciel qui nous permettent de toucher du doigt les stéréotypes que nous nous faisions de la capitale du Japon.
Dans le quartier de Shibuya, à la nuit tombée, les écrans géants des gratte-ciel s’illuminent comme pour lutter contre l’obscurité de la nuit...et, alors que les rues ne se traversent plus qu’en se laissant flotter dans une marée humaine, on touche enfin du doigt un premier stéréotype: celui de Tokyo ville moderne et ultra peuplée.
Parlant de stéréotypes, errant dans le quartier d’akihabara, un autre stéréotype: celui du japonais un brin fou-fou qui a gardé son âme d’enfant. Ici les gratte-ciel se parent d’immenses affiches de Manga, les serveuses de café sont déguisées en écolières de manga...et pour les amateurs de manettes, rien de moins qu’un immeuble SEGA! Au milieu des salles de jeu et magasins de manga, plein de magasins loufoques où l’on trouve les petites figurines ou peluches que tous les japonais accrochent fièrement à leur sac à mains, cartables, où « attaché case ». Petite note décalé qui leur permet de se démarquer au milieu de l’uniformité vestimentaire? Difficile à dire....
Alors une chose est certaine, à Tokyo c’est ce petit côté démesuré et un brin décalé qui la rend unique!
Comme à Kyoto, pendant cette dernière halte à Tokyo, c’est d’une ambiance à une autre que nous nous sommes baladé au fil des divers quartiers.
Niché entre les gratte-ciel, il persiste dans cette ville ultra moderne quelques beaux temples. À Ueno, le temple des Azalées et ces jardins nous font oublier que nous sommes dans une mégalopole.
Dans le quartier de Ginza, c’est un peu une ambiance de champs Élysée que l’on découvre en remontant un grand boulevard où les gratte-ciel affichent de luxueuses enseignes...mais juste au pied d’une tour de verre, un théâtre à l’architecture traditionnelle fait de la résistance. Alors ce jour là, nous ferons les curieux et irons assister à un acte de Kabuki. Art traditionnel Japonais auquel il faut bien l’avouer nous ne sommes pas certain d’avoir tous compris...
Et puis à quelques pas de là, encore une autre ambiance, celle du marché au poisson. Ambiance qui (malgré le réveil très matinal) ravit les gourmands que nous sommes.
Mais avouons le, à Tokyo ce sont les gratte-ciel qui nous permettent de toucher du doigt les stéréotypes que nous nous faisions de la capitale du Japon.
Dans le quartier de Shibuya, à la nuit tombée, les écrans géants des gratte-ciel s’illuminent comme pour lutter contre l’obscurité de la nuit...et, alors que les rues ne se traversent plus qu’en se laissant flotter dans une marée humaine, on touche enfin du doigt un premier stéréotype: celui de Tokyo ville moderne et ultra peuplée.
Parlant de stéréotypes, errant dans le quartier d’akihabara, un autre stéréotype: celui du japonais un brin fou-fou qui a gardé son âme d’enfant. Ici les gratte-ciel se parent d’immenses affiches de Manga, les serveuses de café sont déguisées en écolières de manga...et pour les amateurs de manettes, rien de moins qu’un immeuble SEGA! Au milieu des salles de jeu et magasins de manga, plein de magasins loufoques où l’on trouve les petites figurines ou peluches que tous les japonais accrochent fièrement à leur sac à mains, cartables, où « attaché case ». Petite note décalé qui leur permet de se démarquer au milieu de l’uniformité vestimentaire? Difficile à dire....
Alors une chose est certaine, à Tokyo c’est ce petit côté démesuré et un brin décalé qui la rend unique!
Japon, quand un rêve prend vie
Comme nous avons aimé nos journées au Japon !
Tout d'abord il y a ce fabuleux patrimoine culturel, témoin de la longue et captivante histoire du Japon: Alors pendant ces quelques semaines, entre deux coup de pédale, nous nous sommes instruit. Mais pas que, ce patrimoine nous a offert une belle définition du beau : le sens de l' esthétique des jardins Zen et des villas impériales et l'elegance des châteaux féodaux, la sobriété des Temples ...
Ensuite, il y a la nature. Assister à la fin de l'hiver, voir les sommets encore enneigés, admirer la mer du Japon déchaînée par les vents hivernaux. Assister au debut du printemps et voir les rizières asséchées reprendre vie et sous notre petite tente se faire à nouveau réveillé par le chant des oiseaux, admirer les fleurs... Mais surtout assister à la féerie des cerisiers en fleur.
Le Japon est donc un beau pays qui, entre mer et montagne, se contemple loin du beton des villes.
Mais attention, le Japon n’est pas uniquement un pays musée ou contemplatif, le Japon est aussi un pays moderne inscrit dans ce XXIieme siècle. Les paysages urbains fait de gratte-ciel aux architectures modernes et les nombreux musées d’art contemporain en sont un beau témoignage.
Aussi, il y a eu la gourmandise. Difficile de faire le tour de la cuisine Japonaise en quelques semaines mais nous y aurons mis du cœur à l'ouvrage !
Mais surtout, il y a les japonais ! Ces gens charmants qui, curieux des étrangers, sont venus nous aborder (avec leur quelques notion-d'anglais) dans la rue, au supermarché, au café .. et nous avons bien regretté de ne pas parler japonais pour prendre le relais de leur notions d'anglais. Ces gens tolérants qui se sont souvent amusés de voir une petite tente alors qu'ils baladaient leur chiens. Ces gens à l'allure sage qui semblent avoir gardé un peu de leur âme d'enfants. Et enfin c'est gens profondément gentil, qui, même quand il y a eu des interditïons à nous imposer (damé-damé), ont toujours cherchés à nous aider pour ne surtout pas nous laisser sans une solution.
Alors oui, jour après jour une conviction s’est encrée en nous: nous reviendrons...pour aller à Hokkaido, pour gravir le mont Fuji, pour faire de la randonnée dans les Alpes Japonaises, pour admirer les jardins Zen à d’autres saisons et y voir d’autre couleurs...
Enfin, ce 15 avril, en quittant le Japon, nous avons une pensée toute spéciale pour Éric et Masako qui auront à distance si gentiment guidé nos pas dans ce magnifique pays, nous évitant de passer à côté d’expérience inoubliable Un immense merci.
Tout d'abord il y a ce fabuleux patrimoine culturel, témoin de la longue et captivante histoire du Japon: Alors pendant ces quelques semaines, entre deux coup de pédale, nous nous sommes instruit. Mais pas que, ce patrimoine nous a offert une belle définition du beau : le sens de l' esthétique des jardins Zen et des villas impériales et l'elegance des châteaux féodaux, la sobriété des Temples ...
Ensuite, il y a la nature. Assister à la fin de l'hiver, voir les sommets encore enneigés, admirer la mer du Japon déchaînée par les vents hivernaux. Assister au debut du printemps et voir les rizières asséchées reprendre vie et sous notre petite tente se faire à nouveau réveillé par le chant des oiseaux, admirer les fleurs... Mais surtout assister à la féerie des cerisiers en fleur.
Le Japon est donc un beau pays qui, entre mer et montagne, se contemple loin du beton des villes.
Mais attention, le Japon n’est pas uniquement un pays musée ou contemplatif, le Japon est aussi un pays moderne inscrit dans ce XXIieme siècle. Les paysages urbains fait de gratte-ciel aux architectures modernes et les nombreux musées d’art contemporain en sont un beau témoignage.
Aussi, il y a eu la gourmandise. Difficile de faire le tour de la cuisine Japonaise en quelques semaines mais nous y aurons mis du cœur à l'ouvrage !
Mais surtout, il y a les japonais ! Ces gens charmants qui, curieux des étrangers, sont venus nous aborder (avec leur quelques notion-d'anglais) dans la rue, au supermarché, au café .. et nous avons bien regretté de ne pas parler japonais pour prendre le relais de leur notions d'anglais. Ces gens tolérants qui se sont souvent amusés de voir une petite tente alors qu'ils baladaient leur chiens. Ces gens à l'allure sage qui semblent avoir gardé un peu de leur âme d'enfants. Et enfin c'est gens profondément gentil, qui, même quand il y a eu des interditïons à nous imposer (damé-damé), ont toujours cherchés à nous aider pour ne surtout pas nous laisser sans une solution.
Alors oui, jour après jour une conviction s’est encrée en nous: nous reviendrons...pour aller à Hokkaido, pour gravir le mont Fuji, pour faire de la randonnée dans les Alpes Japonaises, pour admirer les jardins Zen à d’autres saisons et y voir d’autre couleurs...
Enfin, ce 15 avril, en quittant le Japon, nous avons une pensée toute spéciale pour Éric et Masako qui auront à distance si gentiment guidé nos pas dans ce magnifique pays, nous évitant de passer à côté d’expérience inoubliable Un immense merci.